Depuis quelques mois, les locataires des immeubles de la rue Abderrahmane Arbadji (nos 29, 35 et 37) vivent un cauchemar, suite à une inondation des sous-sols, qui serait provoquée par un éclatement d’une canalisation d’eaux usées.
Le problème, selon les habitants, aurait commencé depuis la mise en place de l’échafaudage par l’entreprise chargée de la réhabilitation des édifices. Les photos, dont celle de l’avaloir défoncé et l’affaissement du trottoir par l’entreprise de réhabilitation que nous montrent les résidants, donnent froid dans le dos, notamment la boulangerie artisanale, sise au numéro 35, où le lieu de panification est envahi par les eaux usées en sus des eaux pluviales qui s’y infiltrent. «Les dégâts causés par les eaux usées dans mon lieu de travail sont considérables, d’où le recours de la fermeture forcée de mon établissement commercial», fulmine le propriétaire de la boulangerie qui brandit un PV de constat établi le 27 juillet dernier par l’huissier de justice sur l’état défectueux des lieux de l’établissement commercial et les pertes qui en découlent.
Quand bien même, les autorités compétentes, en l’occurrence la Seaal, les services de la mairie, le CTC, la Régie foncière de wilaya, Asrout, la circonscription administrative de Bab El Oued et le wali furent saisis, rien ne semble faire réagir les collectivités locales, selon les griefs des plaignants. «Vainement, car depuis le 30 juin 2024, aucune autorité n’a daigné diligenter une équipe pour constater de visu le risque qui pèse sur la stabilité de l’immeuble», suite à l’affaissement de l’avaloir qui a fini par céder sous la charge des tonnes de gravats abandonnés par l’entreprise de réhabilitation.
«Outre la menace sur le plan salubrité publique à laquelle les riverains sont exposés», tient à préciser le porte-voix des locataires qui interpellent le premier magistrat de la wilaya sur les dommages causés afin que ses services interviennent dans les plus brefs délais et éviter l’irréparable.