La boxeuse algérienne, Ichrak Chaïb, a signé, jeudi, une victoire éclatante à Singapour face à l’Indienne Pooja Pal, pour son deuxième combat professionnel dans le cadre du prestigieux «Ring Fighting Championship».
Peu médiatisée, mais tout aussi prometteuse, cette boxeuse de 24 ans, originaire de Constantine, avance avec intensité et détermination, traçant une trajectoire qui pourrait bien rivaliser avec celle de Khelif. Avec une technique précise, un rythme imposant et un sang-froid remarquable, elle a livré un combat maîtrisé, confirmant le sérieux et la constance de son travail.
Dans la famille Chaib, les actes priment sur les paroles. Issue d’un milieu valorisant le mérite – une mère enseignante, une sœur avocate – Ichrak a choisi l’éducation sportive avant de se consacrer pleinement à la boxe.
Après des débuts sur les terrains de football, c’est entre les cordes qu’elle a trouvé sa vocation. Sa progression est fulgurante : médaille de bronze aux Mondiaux amateurs 2022 à Istanbul – une première pour l’Algérie dans sa catégorie –, argent aux Jeux méditerranéens d’Oran la même année, suivie de deux titres africains en 2022 et 2023 et de l’or aux Jeux africains.
Malgré ces succès, elle n’a pas participé aux Jeux de Paris 2024, les sélectionneurs ayant privilégié d’autres profils. Mais Ichrak préfère répondre sur le ring. Désormais managée par Nasser Yefsah – artisan des succès d’Imane Khelif –, elle bénéficie d’un encadrement axé sur la haute performance.
Ses objectifs sont clairs : les Mondiaux amateurs 2025, les Jeux méditerranéens 2026 à Tarente et les Jeux olympiques de Los Angeles 2028. Avec sa force tranquille et sa détermination inébranlable, Ichrak Chaib incarne non seulement l’avenir de la boxe féminine algérienne mais l’assurance d’une future médaille d’or aux JO de Los Angeles 2028. Une ascension que les passionnés du noble art se doivent se suivre de près.