Les élections pour le renouvellement partiel des membres de la chambre haute du Parlement auront lieu demain.
De par les avantages et les privilèges qu’il offre, le poste de sénateur est très prisé. Les tractations et le jeu des alliances font rage dans plusieurs wilayas du pays. A Boumerdès, quatorze candidats participeront à cette échéance en vue d’arracher une place au Sénat. Un record ! « Auparavant, on enregistrait deux ou trois candidats maximum », se rappelle un ancien maire. Parmi les prétendants, on retrouve trois P/APC ; Rih Boualem d’Ouled Heddajd s’est présenté au nom du FLN alors que Fateh Bida de Thénia et Smail Hachelaf de Kharrouba concourent comme candidats libres.
On note aussi la participation de trois élus APC et huit APW. Cinq n’ont pas de casquette politique, un est issu du parti El Moustakbel et un autre de Fedjr El Djadid. Les candidats disputeront les voix de 584 élus dont 50% sont issus de listes indépendantes. Ce qui compliquera davantage la tâche des candidats qui recourent au jeu des coulisses pour augmenter leur chance de gagner. Bien qu’il dispose d’un réservoir de 38 élus, le RND n’a pas présenté de candidat et s’engage à soutenir Kamel Berrazouane du parti Al Binaa.
Cette décision a été prise en application de la convention signée récemment entre les responsables nationaux des deux formations politiques, a-t-on expliqué. Le FFS aussi n’a pas de candidat et ses élus (40) n’ont reçu aucune consigne de vote à l’occasion de ces joutes. L’Anie a précisé la semaine passée que 426 dossiers de candidature à ces élections ont été validés à l’échelle nationale, soulignant 145 dossiers ont été rejetés pour lien avec l’argent sale et les affaires douteuses.