Après une accalmie notable lors de la première moitié du mois de Ramadhan, les accidents de la circulation ont repris avant-hier en emportant quatre personnes, dont une petite fille de 8 ans. Sur les quatre accidents enregistrés depuis le début du mois, trois d’entre eux sont survenus soit suite au dérapage des voitures, soit à la perte de contrôle du véhicule.
Ces drames ont eu lieu sur des chemins difficiles en zones rurales, comme le cas de Kherrata où un jeune de 34 ans a perdu la vie après avoir perdu le contrôle sur son camion, sur le chemin communal de Djermouna. Selon la cellule de communication de la PC, «le premier accident a été enregistré au quartier Cité Seghir, dans la commune de Béjaïa, où un véhicule a heurté une petite fille de 8 ans». Cette dernière, polytraumatisé, a rendu l’âme sur le lit de l’hôpital, au CHU de Béjaïa.
Un autre accident similaire a impliqué un véhicule touristique qui a dérapé sur le Chemin communal 7, à la cité Boudjemaâ, commune de Beni Djelil (Amizour), avant de terminer sa cour dans un ravin, faisant un mort, une femme de 62 ans. Le dernier accident s’est produit à 16h55, suite à une collision entre une moto et un camion semi-remorque, au lieudit Djamma Ussaka, près du siège de la commune de Tala Hamza (Tichy). Cet accident a causé le décès d’un homme de 42 ans. Il y a une semaine, le dérapage d’un bus avait fait 7 blessés, près du chef-lieu de la commune de Darguina, au lieudit Amtik Uzeboudj, sur la RN9.
On constate que la plupart de ces accidents ont eu lieu dans la deuxième période de la journée où la vigilance des conducteurs, en ce mois sacré, a baissé de plusieurs crans, à cause, souvent, du manque de sommeil, entre autres causes liées au jeûne, ou bien, aux conditions météorologiques.