L’Université de Béchar Tahri Mohamed est-elle en train de se mettre en harmonie avec la réalité des futures offres d’emploi ?
En tous les cas, elle ouvre la rentrée universitaire 2024-2025 par de nouvelles spécialités dans le domaine de la métallurgie, les mines, l’intelligence artificielle (IA) et cyber sécurité en cycle licence et master, a indiqué le recteur le Pr Bezazi Boudjemâa.
Il a précisé que ces nouvelles spécialités sont adéquation avec les futurs projets de la région telle la création de la filière en métallurgie et les mines qui sont devenues une exigence afin de pouvoir répondre aux besoins des projets régionaux aux premiers rangs desquels le complexe sidérurgique en lien avec le gisement de Gara Djébilet (Tindouf) qui est en cours de réalisation. Cependant, le recteur a souligné que ces spécialités, dans un premier temps, sont ouvertes exclusivement aux étudiants originaires de la région et seront ensuite étendues à l’ensemble de nouveaux étudiants issus des wilayas du Sud-Ouest.
Dans le domaine de la formation en sciences médicales et pharmaceutiques, la nouvelle rentrée universitaire est marquée par l’inscription de 120 étudiants, soit une augmentation de 100% du nombre d’étudiants admis à la faculté de médecine. L’université accueille cette année 10 000 étudiants, dont 2200 nouveaux, à travers ses facultés des sciences commerciales et sciences de gestion, lettres, langues, droit, et sciences politiques, sciences humaines et sociales avec un total de 134 spécialités, souligne le recteur de l’Université Tahri Mohamed.
Néanmoins, les universitaires diplômés sortants éprouvent d’énormes difficultés à trouver du travail en corrélation avec leur profil de formation compte tenu du nombre élevé sans cesse croissant dans une wilaya où les unités économiques et industrielles sont très insuffisantes pour répondre aux immenses besoins de cette masse de diplômés sortants.