Jusqu’ici négligé par les spécialistes et botanistes, l’arbre arganier intéresse la wilaya qui envisage de lancer un vaste programme de plantation de cet arbre résistant qui a une durée de vie dépassant les 250 ans. Un arbre qui se caractérise par un tronc court et des feuilles épineuses et à multiples usages et qui constitue aussi un rempart contre l’érosion et l’avancée du désert. Son foyer naturel se trouve à l’extrême sud-ouest du pays, plus précisément dans la région de Tindouf.
La plantation de cette espèce dans la région de Mostaganem dans les années 2010 semble avoir réussi, selon la direction de la Conservation des forêts. Sur le plan économique, l’arbre produit de l’huile d’argan à multiples usages pour la cuisine, les médicaments et les cosmétiques. Les botanistes soulignent sa résistance et son adaptation parfaite à l’aridité des sols du Sud-Ouest.
Il fournit aussi du bois très dur utilisé comme bois de chauffage. Ses feuilles se perdent de façon transitoire en cas de grande sécheresse, mais vite récupérées. Ses racines sont particulièrement profondes et paradoxalement c’est la sécheresse qui impose cet arbre en raison de résistance qui constitue un obstacle contre la désertification et la dégradation des terres. Les spécialistes insistent en particulier sur les bienfaits de l’arganier et ses impacts socioéconomiques, notamment sur l’emploi, une plus value.
Dans son programme de plantation élaboré, la Conservation des forêts compte associer les institutions publiques (université de Béchar, les travaux publics, les services de l’hydraulique et la direction l’environnement) pour une réussite de ce projet de plantation envisagé.