Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a mis à maintes reprises en avant la question du mode de gouvernance des banques publiques. En février dernier, il a souligné la nécessité de repenser cette gouvernance «conformément aux résultats de l’opération d’évaluation entreprise dans ce sens».
Le ministère des Finances, Laaziz Faid, a opéré des changements à la tête de deux banques publiques : la Banque nationale d’Algérie (BNA) et la Caisse nationale d’épargne et de prévoyance (CNEP Banque). M. Faid a installé au début de la semaine les nouveaux directeurs généraux des deux banques.
Ainsi, Tamrabet Samir prend la direction de la BNA. Il était auparavant à la tête de la CNEP Banque, dont le nouveau directeur, Bouziani Sid Ahmed, occupait le poste de secrétaire général.
C’est ce qu’indique un communiqué du ministère rendu public à cet effet. Un communiqué dans lequel le ministère des Finances met en exergue l’expérience de ces nouveaux responsables dans le secteur bancaire. «Ce sera un atout précieux pour mener à bien les réformes et les projets ambitieux de modernisation», précise la même source.
Et d’ajouter : «La nomination de ces deux dirigeants témoigne de la volonté des pouvoirs publics de renforcer les capacités de leadership au sein des institutions financières nationales, dans le but de mieux répondre aux attentes des citoyens et de contribuer au développement économique du pays».
Ce changement intervient, pour rappel, trois ans après la restructuration opérée à la tête de six banques publiques. A cette occasion, le ministre des Finances n’a pas manqué de rappeler «les défis majeurs auxquels ces deux institutions clés de l’écosystème économique national doivent faire face».
Dans ce cadre, il a relevé l’importance de la digitalisation, la diversification des services financiers et l’amélioration continue de la qualité des services offerts aux citoyens. «Ces priorités sont essentielles pour renforcer la compétitivité et la résilience du secteur bancaire national», a assuré le ministre par la même occasion. Un renforcement qui passe par la réforme du mode de gouvernance. Un dossier inscrit parmi les priorités du secteur.
Rappelons dans ce cadre que le ministre a mis à maintes reprises en avant hier la question du mode de gouvernance des banques publiques. En février dernier, il a souligné la nécessité de repenser cette gouvernance « conformément aux résultats de l’opération d’évaluation entreprise dans ce sens».
Il avait relevé l’importance de réviser le mode actuel «caractérisé par le bicéphalisme de gestion». D’où la séparation entre les fonctions du président du conseil d’administration et du directeur général. cet axe de la réforme vise notamment à minimiser le risque de corruption et à favoriser davantage de transparence.