Le secteur énergétique algérien gagne une nouvelle position honorifique dans le concert des acteurs de l’énergie à l’international, à travers l’élection, pour un mandat de deux années, de l’Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH) à la vice-présidence de l’Association des régulateurs d’énergie méditerranéens Medreg.
Cette élection «renforce le rôle stratégique de l’ARH dans le domaine de la régulation énergétique», indique un communiqué de l’Autorité rapporté par l’APS. C’est lors de la 38e session de l’assemblée générale de la Medreg, tenue à Bruxelles le 4 décembre, que l’élection a eu lieu en présence du président de l’ARH, Rachid Nedil, ainsi que des représentants des régulateurs de la région méditerranéenne et des représentants de la Commission européenne.
«A cette occasion, l’Algérie, l’un des membres fondateurs de l’Association, a renforcé son rôle stratégique dans le domaine de la régulation énergétique, en obtenant une position-clé au sein de cette organisation», précise la même source. L’élection à ce poste constitue également, insiste l’ARH, «un témoignage de la reconnaissance croissante de l’expertise algérienne dans le secteur énergétique méditerranéen et un signe de la volonté de l’Algérie de jouer un rôle de leadership dans les discussions et les initiatives régionales concernant la transition et la sécurité énergétiques et la durabilité des ressources».
Outre l’importance de cette position en consolidant le rôle de l’Algérie à l’international, elle apporte également nombre d’avantages à l’Autorité de régulation, en permettant notamment «l’amélioration des compétences en régulation et l’accès à l’expertise des régulateurs méditerranéens. Elle permet également de bénéficier de ressources, formations et visites d’études, tout en échangeant des expériences avec d’autres régulateurs», note le communiqué.
Et d’ajouter que «l’Algérie peut aussi bénéficier d’un accompagnement pour des projets de transition énergétique, y compris des initiatives liées aux réseaux énergétiques, à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables». L’ARH soutient, en outre, que « grâce à sa position en tant que vice-présidente au sein de la Medreg, l’Algérie met en avant sa vision d’un secteur énergétique modernisé, efficace et durable, aligné avec les Objectifs de développement durable des Nations unies».
Outre l’élection, la 38e assemblée a permis aux présents d’aborder les défis communs et de discuter des solutions visant la promotion de la transition énergétique et la coopération régionale. «L’Algérie continue de renforcer ses capacités de régulation, d’attirer des investissements dans le secteur énergétique et de garantir une gestion optimale de ses ressources», souligne le communiqué repris par l’APS. Et de noter que L’ARH a défendu l’engagement de l’Algérie an faveur de la promotion des solutions innovantes et durables face aux défis énergétiques futurs.