Malgré quelques insuffisances, le Plan d’action des malades (PAM) a tout de même donné des résultats positifs, et cela, en termes d’amélioration du processus de prise en charge du patient et la satisfaction de ses besoins, qu’il s’agisse d’examens médicaux ou d’interventions chirurgicales.»
C’est ce qu’a indiqué, jeudi, le ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, lors d’une visioconférence effectuée dans le cadre d’une série de réunions d’évaluation initiées par ce dernier afin de suivre l’étendue de la mise en œuvre de la feuille de route du Plan d’action des malades. «Pas moins de 12 millions d’examens médicaux ont été enregistré au niveau des structures de santé», a assuré M. Saihi, déclarant que ce qui a été réalisé au cours de l’année 2023 n’est que le fruit des instructions du président de la République. «Le Président attache une grande importance au secteur comme en témoignent les enveloppes budgétaires qui lui ont été consacrées et qui ont dépassé les 854 milliards de dinars, en plus du budget d’équipement», a-t-il fait savoir.
Ce dernier a par ailleurs annoncé que l’année 2024 verra l’approbation d’une deuxième version d’un plan d’action pour les malades. Celle-ci priorisera, selon le premier responsable du secteur, la nécessité de prendre en charge les usagers du secteur de la santé, en tenant compte des exigences imposées par les Lois fondamentales ainsi que le nouveau réseau d’indemnisation qui sera émis au cours de l’année commerciale.
Dans ce contexte, le ministre a ajouté que cette version pourrait être complétée par une version supplémentaire qui garantirait la disponibilité des médicaments et poursuivrait la voie de l’amélioration de la prise en charge des patients, tout en accordant la plus grande importance aux services d’urgence, car ils constituent l’interface des hôpitaux et du secteur de la santé. En ce qui concerne la «Charte de Naama», qui vise à activer le principe de prévention et de contrôle en exploitant toutes les capacités matérielles et humaines et en prenant les mesures nécessaires afin de limiter la propagation de certaines maladies, le ministre de la Santé a affirmé que celle-ci accorde une attention particulière aux régions du Sud et des Hauts-Plateaux, et ce, dans le but d’éviter tout risque sanitaire pouvant survenir dans ces régions mais aussi de faire face à différentes maladies qui constituent une menace pour le pays. «J’estime aussi important de développer le secteur compte tenu de la disponibilité des capacités humaines et matérielles nécessaires», a ajouté M. Saihi, soulignant que 2024 sera une année pour moderniser et numériser le secteur, «cette année sera aussi l’occasion de régler la situation du personnel de santé résultant de la promotion de leurs services».