La visite de travail du chef de l’exécutif de wilaya à la daïra d’Oulhaça s’est conclue pour la commune d’Oulhaça gherraba par la promotion de six classes en cours de réalisation en une école dont les locaux seront au double dans un quartier d’Oulhaça, celui de Kaadi, où il existe une tension en matière de places pédagogiques.
Disséquons cette opération pour livrer une idée au lecteur sur les procédures parfois singulières, mais parfaitement légales, auxquelles ont recours les autorités locales pour satisfaire une demande sociale expresse sans attendre l’inscription d’un projet complet selon la procédure classique.
Cette manière de faire s’appuie sur la flexibilité que certains programmes permettent à travers un montage financier en plusieurs phases étalées sur le temps. Ainsi, celui en question a été initié à travers l’octroi à la commune de deux enveloppes financières puisées l’une du Fonds de Garantie des Collectivités Locales, l’ex FCCL, pour la réalisation de six classes et l’autre du PCD pour celle d’un bloc administratif et d’un bloc sanitaire. Si les locaux scolaires sont en voie de finition, les autres infrastructures confiées à un autre entrepreneur vont démarrer incessamment.
Il reste la question de la clôture qui devait être tranchée lors de la visite parce que les crédits y afférents devraient être arrêtés à la hauteur des ambitions projetées pour la nouvelle école.
En effet, les responsables locaux tablaient sur l’éventualité de la promouvoir en une école de type 2, c’est à de 12 salles de classe, sachant par ailleurs qu’il a entre-temps été déniché un financement sur PCD pour la réalisation d’une cantine scolaire devant servir 200 repas. Pour ce qui est du doublement des capacités de l’établissement, les élus et le chef de daïra avaient en tête la transformation de locaux commerciaux, cette démarche ayant été auparavant mise en œuvre à travers la wilaya (El Watan du 6/9/2017). Ce qui ne gâche rien, le bâti en question, en rez-de-chaussée, est dans la proximité immédiate des six classes, presque en face à face.
Elles peuvent être réunies par une enceinte, ce qui délimitera entre elles une cour de récréation. Cependant, si le wali a été séduit par l’idée de récupérer des locaux dont un seul a trouvé preneur, il réserve son accord après les conclusions d’une étude de faisabilité, auquel cas une autre solution sera envisagée.