Le président du Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, a pris la parole ce vendredi pour réagir aux menaces de mort proférées par un parent d'élève à Clermont-Ferrand, après que sa fille s'est vu refuser l'accès au lycée en raison du port d'une abaya.
Il a souligné la nécessité d'une fermeté inébranlable face à de tels incidents, en déclarant : « Nous sommes en France, nous sommes dans la République, et les équipes éducatives qui appliquent simplement les règles que vous avez établies se retrouvent donc soumises à des menaces de mort et de décapitation ». Il a également ajouté que le débat demeure possible en République, mais que la détermination et la fermeté doivent prévaloir, notamment compte tenu des menaces qui pèsent sur les équipes de l'Éducation nationale, en particulier après les événements que la France a traversés.
Le père de famille est actuellement en garde à vue depuis le jeudi 7 septembre, pour avoir proféré des menaces en vue d'intimider une personne chargée d'une mission de service public. L'académie de Clermont-Ferrand a précisé qu'un incident antérieur avait déjà eu lieu avec la même élève quelques jours auparavant, lorsqu'elle avait refusé de retirer son abaya pour entrer à l'école. À ce sujet, l'élève et son père avaient été convoqués par le proviseur pour un dialogue qui s'était révélé tendu, selon la version du proviseur transmise au rectorat. Il s'agit de l'unique incident répertorié dans ce lycée depuis la rentrée scolaire.
Laurent Wauquiez a également annoncé son intention d'expérimenter l'introduction de l'uniforme dans certains lycées de la région Auvergne-Rhône-Alpes, précisant que le financement en serait assuré par la région.