Plus de 300 journalistes, éditeurs, universitaires, étudiants et acteurs des médias ont participé à la 2e Convention de Lusaka, la capitale zambienne, du 11 au 13 mai. Une convention conçue pour protéger les libertés des médias et la sécurité des journalistes sur le continent africain.
Les médias «jouent un rôle clé pour assurer le plein respect de la liberté d’expression, pour promouvoir la libre-circulation de l’information et des idées et pour aider les gens à prendre des décisions éclairées et pour faciliter et renforcer la démocratie…» reconnaît l’Union africaine, partenaire essentiel de cet événement. Pour ce faire, cette institution s’est engagée à fournir «davantage de ressources pour soutenir les journalistes en Afrique, notamment le projet pilote en cours d’attribution de bourses aux journalistes».
Elle a , en outre, exhorté ces derniers à «utiliser leurs plateformes, à informer et à dialoguer avec les citoyens du continent». Lors de cette rencontre, organisée par l’Unesco, l’Union africaine, les Nations unies, le Forum des éditeurs, entre autres, l’accent a été mis sur les problèmes sérieux liés «aux femmes journalistes victimes de violence en ligne, de l'écart de rémunération, de l'attribution sexuée des rôles et des affectations professionnelles…»
Au programme, les journalistes ont profité des ateliers sur le data journalisme et l’intelligence artificielle, deux atouts bénéfiques dans l’exercice du journalisme. La fin de cet événement a été marquée par l’adoption d’une série de résolutions appelant essentiellement à une «action urgente et collaborative des Etats africains, de l’Union africaine, des organismes internationaux, des partenaires de développement, des agences de presse et des journalistes pour créer l’environnement souhaité pour que la liberté de presse prospère, promeuve la jouissance des droits et nourrisse la démocratie sur le continent».
La 3e Convention des médias africains sera organisée par le gouvernement ghanéen et l’Association des journalistes du Ghana, dont la candidature a été soutenue à l’unanimité par les délégués de la Convention.
Lusaka (Zambie)
De notre envoyé spécial Chahreddine Berriah