12e édition du Festival du film arabe d’Oran : Un retour après 6 années d’absence

14/05/2024 mis à jour: 01:18
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Photo : D. R.

Interrompu depuis 2018, le Festival d’Oran du film arabe fera son grand come-back cette année à la grande joie des cinéphiles.

C’est ce qu’ont annoncé les organisateurs de cet événement cinématographique, samedi dernier au soir, sur leur page facebook. Appelé jusqu’alors FOFA (Festival d’Oran du film arabe), on sait d’ores et déjà que cette douzième édition, au contraire des précédentes, s’est anglicisée par son nouvel intitulé : «l’Oiaff» qui signifie : Oran international arab film festival.

L’Oiaff se tiendra donc du 4 au 10 octobre prochain et verra la participation de plusieurs cinéastes qui viendront d’un peu partout du monde arabe et même d’ailleurs.

«Sous la houlette du comédien Djeriou, cette nouvelle édition promet une expérience enrichissante, organisée par une équipe de professionnels du cinéma et un conseil consultatif de renom», dira la direction générale du festival, qui annonce aussi que «les inscriptions aux différents concours seront ouvertes très prochainement» de même qu’un appel à un concours sera lancé pour la création de l’affiche officielle du festival.

Précisons que depuis 2018, Oran s’est enrichie d’un multiplexe et d’un complexe de cinéma, mais les deux appartenant à des privés et se trouvant bien loin du centre-ville - qui plus est dans des centre-commerciaux - il n’est pas du tout sûr que ces nouvelles salles soient retenues pour projeter les films programmés lors de la 12e édition de l’Oiaff.

Le public devra se rabattre, s’il s’agit du même modus operandi que les éditions précédentes sur les salles obscures se trouvant à l’intérieur de la ville, à savoir la salle Es Saâda et le cinéma Maghreb pour les longs métrages et les cérémonies d’ouverture et de clôture et la cinémathèque d’Oran pour ce qui concerne les projections plus intimistes, celles des courts métrages et de cinéma d’auteur, ainsi que la tenue de conférences et de débats de haute facture.

Cela n’est, du reste, plus mal. Cela dit, notons quand même que le Festival d’Oran, s’il connaît un engouement certain de la part du public (ayant permis à celui-ci de découvrir le cinéma arabe dans tous ses replis, et bien loin des clichés), il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un festival qui a «la bougeotte» en ce sens que depuis 2007, année de la première édition, il n’a eu de cesse à être programmé tour à tour en juillet, puis en décembre, en septembre, en mars, en juin, puis de nouveau en juillet.

Il serait salutaire de la part des organisateurs qu’ils lui fixent une date inamovible de sorte que festivaliers et public, puissent l’inscrire par avance sur leurs agendas, sans se demander à chaque fois en quelle période de l’année la nouvelle édition de l’OIAFF aura-t-elle lieu. 
 

 

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