Suite aux violents vents de sable qui soufflent depuis plusieurs jours sur la wilaya de Biskra parfois par intermittence, mais avec une force et des durées inaccoutumées en ce mois de mars, des centaines de serres agricoles ont été saccagées au grand dam des exploitants agricoles des Ziban Est et Ouest.
Ceux-ci déplorent ces pertes sèches et voient leurs prochaines productions maraichères hypothéquées par ces intempéries pourtant prévisibles, mais contre lesquels ils ne sont en majorité pas assurés, a-t-on appris.
Conséquences de cette catastrophe climatique, le marché des fruits et légumes risque de connaitre des perturbations durables avec des hausses des prix au détail pénalisant les consommateurs puisque les coûts de production vont augmenter. Les agriculteurs touchés devront réaménager leurs serres, dont les films en plastique, les arceaux métalliques et les équipements d’irrigation et de contrôle de la température et des taux d’humidité ont été détruits et dont les prix ont augmenté de manière fulgurante. «Encore une fois, cette catastrophe démontre l’importance pour les exploitants agricoles de contracter des polices d’assurance contre les aléas climatiques pouvant mettre à mal leurs activités et les priver de revenus conséquents.
Malheureusement, la plupart des agriculteurs rechignent à se rapprocher des compagnies d’assurance spécialisées dans le secteur agricole et ils préfèrent s’en remettre à la providence et à la clémence du climat», a souligné un cadre de la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA).
À noter que l’on ne s’y bouscule pas pour solliciter des indemnités, malgré les dommages subis par des centaines d’exploitants agricoles qui n’ont manifestement pas encore intégré dans leurs mœurs les notions d’assurance pour se prémunir financièrement d’une destruction de leurs récoltes et de leurs matériels et outils de production.