Le géant pétrolier saoudien Aramco a vendu la majorité des actions de sa deuxième offre publique, d’un montant de 11,2 milliards de dollars à des investisseurs étrangers qui seraient originaires pour la plupart des Etats-Unis, du Royaume-Uni, de Hong Kong et du Japon.
À la suite de la transaction, plus de 120 nouveaux investisseurs internationaux devraient rejoindre Aramco. Le premier exportateur mondial de pétrole cherche à attirer les investissements internationaux pour investir des dizaines de milliards de dollars dans des projets visant à diversifier son économie.
Le gouvernement saoudien devait vendre 1,545 milliard d’actions d’Aramco proposées, soit environ 0,64% des actions émises de la société, à 7,27 dollars (27,25 riyals saoudiens) par action. L’offre secondaire a été lancée le 2 juin et épuisée en quelques heures. Environ 10% des actions ont été proposées aux particuliers, le reste allant aux investisseurs institutionnels.
Saudi Aramco a fait ses débuts à la Bourse saoudienne en décembre 2019 et a levé environ 30 milliards de dollars lors d’une cotation d’actions qui est devenue la plus importante jamais réalisée au monde.
Cette nouvelle opération reflète la stratégie du prince héritier, Mohammed ben Salmane, qui veut tirer profit des immenses richesses pétrolières du pays pour financer son ambitieux programme de réformes, «Vision 2030».
L’offre d’actions d’Aramco, devrait permettre au royaume de mettre en pratique des projets de transformation économique, en dehors de la sphère pétrolière, en développant notamment le numérique et le tourisme.
Actuellement, le gouvernement saoudien détient environ 82% d’Aramco, tandis que le fonds souverain saoudien, le Fonds d’investissement public (PIF), détient environ 16% du géant pétrolier.