Les services de véhicules de transport avec chauffeur (VTC), tels qu’inDrive, connaissent une croissance significative en raison de leur capacité à répondre à une demande croissante en matière de mobilité urbaine.
Ces plateformes offrent une alternative flexible et pratique aux modes de transport traditionnels, permettant aux utilisateurs de se déplacer facilement dans les zones urbaines et périurbaines. Les VTC sont disponibles à toute heure, ce qui permet aux utilisateurs de se déplacer quand ils le souhaitent, sans dépendre des horaires fixes des transports en commun.
Les utilisateurs peuvent connaître le prix de leur trajet à l’avance, ce qui évite les mauvaises surprises. Certains services permettent même de «négocier» le prix avec le chauffeur, offrant ainsi une flexibilité supplémentaire. Dans ce contexte, Wail Al Mamma, General Manager d’inDrive Algérie, a dévoilé, hier lors d’une rencontre avec les médias, les perspectives inédites sur l’avenir de la mobilité urbaine et les innovations révolutionnaires qui marquent le secteur.
Il dira d’emblée que «l’entreprise a choisi un business modèle basé sur la négociation entre le chauffeur et le client, flexible qui répond aux besoins du marché et qui constitue pour nous un avantage concurrentiel».
C’est une plateforme mondiale de mobilité et de services urbains, disponible dans 46 pays, dont le siège social se trouve à Mountain View, en Californie, aux Etats-Unis. Pour lui, «l’Algérie est un pays prioritaire». En tant que marché clé dans la région, l’Algérie bénéficie d’une attention particulière en termes d’investissement, de développement de services et d’expansion des opérations.
Le General Manager a également précisé que l’entreprise est déterminée à renforcer sa présence dans le pays, à s’adapter aux besoins locaux et à contribuer à l’amélioration de la mobilité. inDrive reste la deuxième application la plus téléchargée au monde et se classe au quatrième rang des applications de voyage les plus téléchargées.
Le gros du marché se trouve à Alger, mais elle a été déployée à Oran, Blida, Constantine, Annaba, Boumerdès et Tipasa. Le but est une présence dans 40 wilayas, qualifiées «à fort potentiel de croissance». Avant fin 2024, 5 autres régions seront concernée par le déploiement, dont Mostaganem, Béjaïa et Tizi Ouzou.
L’entreprise se définit comme étant une société de e-commerce sous le volet e-fournisseur. Wail Al Mamma met en exergue «les efforts du gouvernement pour régulariser le service.
D’ailleurs, il est concerné par la carte d’auto-entrepreneur (code VTC) au profit des chauffeurs pour la protection et les statistiques. Disons que nous sommes dans une phase transitaire et on attend des nouvelles prochainement.
Il y aura probablement un cahier des charges concernant, par exemple, la formation et l’application. La technologie a su trouver des solutions aux besoins. Il y a une petite ambiguïté, l’activité n’est pas interdite. Il y a eu déjà des discussions au niveau du ministère des Transports».
L’Algérie est devenue le troisième pays de la région MENA en termes de trajets et de revenus. Questionné sur cette activité, le ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, avait révélé au début de l’année qu’une loi qui définira les qualifications des chauffeurs VTC «est en phase finale de préparation par le ministère des Transports». Cette loi viendra compléter, en quelque sorte, la loi sur l’auto-entrepreneur, concernant les conditions d’exercice.