L’USM El Harrach est en butte à d’innombrables problèmes à quelques encablures du début de la saison sportive 2023-2024. C’est ce qu’affirme le président du club sportif amateur (CSA) et ancien joueur du club Mustapha Mokore. «L’USMH fait face à une situation très difficile engendrée par les dettes cumulées par la SSPA qui plombent l’avenir du club.
Les membres de l’assemblée générale de la SSPA ont été alertés sur la situation du club par le président de la SSPA, M. Lefki qui s’est retiré de la gestion du club en fin de saison et a remis son mandat». Pour parer au plus pressé afin de ne pas pénaliser le club, il a été décidé de confier la gestion de la section football au CSA. C’est à ce titre que Mustapha Mokore a été chargé d’initier un plan de sortie de crise. Ce n’est pas un cadeau. La SPA est en faillite, comme pratiquement la majorité des SSPA.
Depuis 3 ans, les comptes sociaux n’ont pas été publiés. Vaille que vaille le président du CSA et les dirigeants qui l’entourent se démènent pour trouver des ressources. Ce n’est pas facile. Les membres du CSA ont lancé l’école de football, la section Kwan-Kido, la boxe et le handball. En fait, la direction du club amateur c’est elle qui s’occupe de la section football SSPA-USMH. C’est à ce titre d’ailleurs que Mustapha Mokore est devenu l’interlocuteur de Boualem Charef, premier responsable de la barre technique.Les deux hommes collaborent et essaient de trouver les moyens et la meilleure formule pour que la préparation de la nouvelle saison ne soit pas compromise. Les seniors sont en pleine préparation d’inter- saison. Ce n’est pas pour autant que la situation rassure. Au contraire.
Le dernier changement intervenu à la tête de la SSPA semble avoir ajouté une couche de brouillard. Mustapha Mokore explique : «Nous avons été surpris par l’éviction de Mohamed Laib de l’organe de la SSPA et son remplacement par un élu d’une commune de la daïra d’El Harrach. Nous n’avons rien contre ce dernier. Au contraire, nous souhaitons que nos rangs soient confortés par la présence d’hommes qui apportent un plus. Le successeur de Laib est un édile d’une commune et à ce titre il ne peut occuper un autre poste exécutif, fut-il dans une association sportive. La loi interdit le cumul de mandats exécutifs.
L’environnement du club s’inquiète de la situation à juste raison. Je souhaite que la raison l’emporte pour le bien de notre club». Le message est clair. L’heure est à la mobilisation.