L’élaboration de cette plateforme s’inscrit dans le cadre du programme national de recherche de la Direction générale de la Protection civile, couvrant la période 2023/2025 et visant la modernisation des outils d’intervention et de gestion des accidents de diverses natures.
Un projet de plateforme numérique de gestion à distance des urgences médicales pour les différents types d’interventions de la Protection civile a été présenté à Médéa, à l’occasion d’une journée d’information sur l’apport de l’intelligence artificielle dans les missions de ce corps constitué, a-t-on appris auprès de l’organisme organisateur.
L’élaboration de cette plateforme s’inscrit dans le cadre du programme national de recherche (PNR) de la Direction générale de la Protection civile (DGPC) couvrant la période 2023/2025 et visant la modernisation des outils d’intervention et de gestion des accidents de diverses natures, a expliqué l’officier en charge de ce projet, le commandant Tarek Belhachemi.
Des essais techniques sont actuellement en cours en vue de tester la plateforme et d’identifier les contraintes qui peuvent réduire son efficacité, a-t-il ajouté, précisant que plusieurs instituts et centres de recherche nationaux spécialisés en information et en intelligence artificielle contribuent au développement de la plateforme.
Détaillant ce projet, le commandant Belhachemi révèle que le fonctionnement de la plateforme de gestion à distance des urgences médicales se divise en quatre étapes. La première étape commence dès la réception de l’appel d’urgence transmis par le citoyen au centre d’appel téléphonique de la Protection civile pour alerter sur un accident (domestique, circulation automobile, asphyxie).
La seconde étape consiste en l’orientation des secours sur les lieux de l’accident suivant les informations communiquées précédemment, avec des moyens audiovisuels afin de permettre au centre des opérations de suivre en temps réel et en direct l’intervention. La plateforme est utilisée, lors de la troisième étape, pour transmettre les informations ou les données concernant l’accident lui-même et l’état des victimes qui se trouvent sur-place et durant leur évacuation vers les établissements de santé.
Les données relatives aux personnes secourues sont communiquées aussitôt aux structures sanitaires (hôpitaux ou polycliniques, suivant la gravité des cas) pour se préparer à l’accueil des victimes et s’organiser en fonction du premier diagnostic établi par le médecin secouriste.
Selon le commandant Belhachemi, la plateforme offre la possibilité de piloter à distance le processus d’intervention et de prise en charge des victimes d’accidents, assure la rapidité des interventions et la détermination avec exactitude les actions à entreprendre grâce à l’utilisation des nouvelles technologies de l’information et de la communication.