Université Oran 2 : Hommage aux anciens enseignants d’anglais 

02/04/2022 mis à jour: 18:47
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Un vibrant hommage a été rendu, mercredi dernier, aux anciens enseignants d’anglais par le Département de cette filière. Après le mot de la doyenne de la Faculté et l’ouverture déclarée par la Cheffe de département, Université Oran 2, place a été cédée à douze présentations dont trois non inscrites. 

Au-delà des remerciements et de la reconnaissance à l’intention des anciens enseignants, les contenus des communications traitent de sujets aussi pragmatiques qu’épineux. Car ils explorent la nécessité d’un registre linguistique partagé pour s’investir dans les sphères de la sociologie, de la culture, de l’anthropologie, la langue étant un véhicule pluridisciplinaire. Ainsi, la piste vers une taxonomie est ouverte, voire défraîchie par la première intervention dont l’auteur affirme que l’université n’est pas constituée uniquement de murs. 

Dans les deux communications qui s’ensuivent, les intervenants exposent les expériences qu’ils ont menées avec leurs étudiants dans différents laboratoires. 

Aussi, nous sommes projetés dans les années ’70, traversons les années ’80 et débouchons sur les années ’90 qui ont vu l’interculturalité dans l’apprentissage des langues. L’écriture créative est une autre expérience riche en enseignements. 

Elle s’est avérée être un moyen convivial et judicieux pour que les étudiants et l’enseignant apprennent plus sur eux-mêmes et sur les uns les autres. L’étudiant se livre beaucoup plus en sentant qu’il est considéré et valorisé à travers ses créations écrites, ce qui consolide chez lui l’image de soi. L’identité, avec ce que cela suppose comme savoirs, valeurs etc., et le sentiment d’appartenance avec son lot de partage et d’entraide forgent l’identité de groupe dans la communication suivante. 

L’intervenant insiste sur le fait que «les individus ne sont pas ingrats» car il y adjoint une dose appréciable d’humanité, notamment à travers la citation de Mireille CIFALI qui affirme : «Pour moi, ce métier d’enseignant est un métier de l’humain.» 

La reconnaissance aux anciens professeurs est magistralement illustrée à travers «L’honnêteté comme héritage», le titre d’une communication qui nous transporte hors des murs universitaires pour nous démontrer l’impact des enseignements dans la vie sociale, amicale, familiale. Là, l’intervenant martèle le statut de «très grand enseignant», qu’il voue à ses anciens, à travers la citation de William Arthur Ward «Un bon enseignant explique. Un excellent enseignant démontre. Un très grand enseignant inspire». 

Le leadership dans l’éducation en Algérie est abordé à travers différents éveils avec une insistance sur le management relationnel. La patience et la passion sont les critères les plus appuyés pour décrire le métier d’enseignant, métier qui motive de moins en moins.

S’il est utile de noter que l’émotionnel l’emporte parfois sur la suite des communications, notamment à travers les témoignages et les poèmes dédiés, les débats et les discussions ont continué autour d’une collation et dans une atmosphère conviviale. Un premier pas est franchi vers la capitalisation des expériences, qui a été au cœur de l’essentiel tout au long de cette journée. L’Université devrait en prendre exemple pour se projeter vers un grenelle sur l’éducation où il serait plus fructueux que les spécialistes puissent s’exprimer sans être bridés par la bureaucratie.  

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