L’Université d’Alger 3 et l’Université sahraouie de Tifariti ont renouvelé, jeudi à Alger, leur accord de jumelage dans le cadre du renforcement de leur coopération académique.
La signature de cet accord, par le recteur de l’Université d’Alger 3, Khaled Rouaski, et son homologue sahraoui, Moulay Emhamed, s’inscrit dans les célébrations du 49e anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique.
Selon M. Rouaski, cette reconduction intègre de nouvelles clauses facilitant l’accueil d’étudiants et d’enseignants sahraouis. «L’Université d’Alger 3 accueille déjà deux étudiants sahraouis et en recevra davantage dans le cadre de ce partenariat», a-t-il précisé, ajoutant que cette collaboration vise à développer les échanges académiques et scientifiques entre les deux institutions.
L’accord prévoit également la mise en place de formations communes et de diplômes en double spécialité, renforçant ainsi l’accès des étudiants sahraouis à un enseignement supérieur de qualité.
L’une des principales nouveautés de cet accord concerne l’intégration d’une clause dédiée à la formation à distance. «Compte tenu des conditions spécifiques dans lesquelles opère l’Université de Tifariti, nous mettons à disposition nos plateformes numériques avancées, permettant aux étudiants sahraouis de suivre des formations à distance et d’accéder à des diplômes reconnus», a souligné M. Rouaski. Il a également rappelé que l’Université d’Alger 3, avec ses enseignants et experts, s’est toujours distinguée par son engagement en faveur de la cause sahraouie.
«L’Université d’Alger 3 a ouvert ses portes, dans le cadre de cet accord stratégique, aux étudiants et enseignants sahraouis dans ses quatre facultés, tout en offrant des opportunités de recherche et de détachement académique», a-t-il ajouté.
De son côté, M. Moulay Emhamed a salué «le soutien indéfectible et inconditionnel de l’Algérie à la cause sahraouie», mettant en avant le rôle essentiel des universités algériennes, notamment celle d’Alger 3, dans la formation des cadres et dirigeants sahraouis.
Il a également souligné l’implication de ces institutions dans la défense du droit des peuples à l’autodétermination, notamment lors de conférences académiques et scientifiques, aussi bien en Algérie qu’à l’international.