Les habitants de la localité de Sidi Bennour, commune de Mahelma, réclament l’annulation du service minimum de transport des voyageurs, adopté par l’Etusa durant les week-ends. Ils demandent aux responsables de cette entreprise d’assurer un service complet, afin d’éviter la longue attente aux citoyens.
En fait, en jours ouvrables, les bus de l’Etablissement urbain et suburbain d’Alger assurent des navettes chaque une heure de temps, alors que les vendredis et samedis, les bus ne passent que toutes les deux heures. «Déjà en temps normal, le service assuré est minimum !» s’indigne un résident qui précise que seulement deux bus sont affectés pour chaque ligne.
Pourtant, le nombre de résidents dans cette partie de la capitale ne cesse d’augmenter, alors que les familles ayant déjà déménagé sont sérieusement pénalisées par la défaillance du plan transport mis en place. «Sans abribus et sous la chaleur et le froid, des personnes âgées et des petits enfants sont contraints d’attendre pendant longtemps l’arrivée de bus», dénonce un autre citoyen.
Les week-ends, les habitants sont obligés de recourir aux services des clandestins moyennant des tarifs inabordables. L’Etusa doit renforcer le nombre de bus dans ces nouveaux quartiers et être au service de la population durant les week-ends.
Les résidents, qui se plaignant de l’isolement, réclament l’ouverture de nouvelles lignes, notamment vers le centre d’Alger et la station de métro d’El Harrach. «Il y a près de 10 000 logements dans cette localité. Il est temps d’améliorer leur conditions de vie en mettant à leur disposition des habitants des moyens de transport ponctuel et en nombre suffisant», dira notre interlocuteur.
Faut-il relever que des autorisations ont été données à des transporteurs privés pour exploiter des lignes vers cette localité, mais ils tardent à assurer le service.