Le secrétaire général du ministère des Transports, Mourad Khoukhi, a annoncé, jeudi dernier à Alger, que le secteur aspirait à atteindre 6300 km de voie ferrée à «court terme».
Dans son allocution d’ouverture des travaux d’une journée d’étude sur «Les voies ferrées en Algérie», au siège de l’Institut national d’études de stratégie globale (INESG), M. Khoukhi, en sa qualité de représentant du ministre des Transports par intérim, Kamel Nasri, a précisé que les pouvoirs publics avaient dégagé des moyens financiers considérables pour moderniser le réseau ferroviaire et renforcer les moyens de transport des voyageurs et des marchandises.
L’accent a été mis dans ce cadre sur la modernisation, l’extension, le doublement et l’électrification du réseau exploité et l’introduction d’un système moderne de télécommunication, a-t-il indiqué.
La longueur du réseau ferroviaire national passera de 4200 km actuellement à 6300 km à «court terme», puis à 12 500 km après la finalisation de tous les programmes d’investissement supervisés par l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif), a-t-il fait savoir.
Parallèlement à la mise en service de ces projets, la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) a élaboré un programme d’envergure qui prévoit la réhabilitation et la rénovation des wagons de train et l’acquisition d’un nouveau matériel de traction, en vue de renforcer son parc et améliorer ses services.
M. Khoukhi a indiqué que la SNTF s’employait, de son côté, à porter sa part à court terme à 17 millions de tonnes de marchandises et 60 millions de voyageurs par an. Il a précisé que tous ces programmes s’inscrivaient dans une vision globale qui tient compte des orientations du Schéma national d’aménagement du territoire (SNAT).