Le musée national public de calligraphie islamique et l’Institut national de l’artisanat traditionnel, de l’hôtellerie et du tourisme ont organisé, pendant trois jours, une formation sous le thème «Parcours touristiques à Tlemcen, entre activation et valorisation» Une rencontre théorique et pratique comprenant des visites sur le terrain, notamment les habitations troglodytes, l’authentique vieille mosquée de Béni Snous, le site archéologique qui les entoure, les monuments du village Ouled Bellahcène, le barrage de Béni Bahdel et ses lieux historiques, la bourgade de Béni Achir et sa nature.
Le deuxième jour, les stagiaires sont allés sur les traces des Almorades et leurs vestiges à Nedroma, précisément à la grande mosquée, la placette de Tarbiaâ, le vieux hammam. Infatigables, les jeunes touristes se sont arrêtés à Honaïne, qui durant l’ère des Zianides, était le port de Tlemcen et la voie méditerranéenne pour le commerce avec le Tafilalet et le Soudan. Sur place, une halte incontournable à Dar Soltane, La Casbah, le port, la tour et le tombeau de Sidi Brahim, le musée et les ruines. Le troisième jour a été consacré à la découverte des richesses historiques à l’intérieur de la ville de Tlemcen, en l’occurrence Derb essenssla, la retraite de Cheikh Senousi, le groupement d’El Eubbad, la mosquée Abi El Hassan Tenci, Sidi Boumediene, l’école khadounienne etc.
«Ce sont des journées de la redécouverte de notre histoire pour dépoussiérer notre mémoire et se réhabiliter à nous-mêmes», résume, impressionné par ce long voyage en arrière, Abdelkrim B. historien.