Les habitants des logements AADL, 766 et 155 se trouvant à Haï Boudjemil, dans la commune de Mansourah (Grand Tlemcen), lancent un appel urgent aux autorités locales pour les sortir de leurs déboires quotidiens. Nos interlocuteurs tiennent à énumérer leurs conditions de vie, qui ne sont pas des plus enviables.
«Nous vivons des conditions difficiles. Des dizaines d’appartements sont sans gaz naturel, des fuites dans les canalisations d’égouts, précisément au bloc dégageant des odeurs nauséabondes, déversement aléatoires de déchets orduriers, propagation de moustiques, défaut d’éclairage public, routes pas toutes bitumées…», nous a-t-on déclaré. En plus de l’indifférence des responsables locaux, il faut noter aussi le manque de civisme de citoyens que les habitants eux-mêmes reconnaissent, mais déplorent aussi «l’absence de conteneurs d’ordures». Sur place, nous avons constaté que les compteurs de gaz étaient bien installés.
Quelques-uns, cependant, selon les propriétaires, ont carrément disparu. «Nous nous sommes plaints auprès des services de Sonelgaz, en vain. On nous ballote d’un bureau à un autre, en attendant, nous vivons un calvaire», dénoncent-ils. Livrés le 5 juillet dernier après plusieurs années d’attente, ces logements manquent de beaucoup commodités. «Nous lançons un appel urgent au wali pour qu’il fasse une visite inopinée et se rende compte de la situation désastreuse d’une nouvelle cité», interpellent les habitants de Boujmil.