Tlemcen : La flambée des prix ne connaît pas de répit

10/05/2022 mis à jour: 01:04
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Plus d’une semaine après la fin du mois sacré, les prix des fruits et légumes n’ont pas seulement stagné, mais ils ont encore augmenté. Une hausse que les marchants argumentent par des explications pas toujours convaincantes. 

«C’est généralement la règle, après l’Aïd, les vendeurs s’accordent un répit avant de reprendre leurs approvisionnements, d’où la rareté des produits, et lorsque la demande dépasse l’offre, automatiquement, on achète plus cher !» La pomme de terre à 130 DA, le poivron, qui «reprend du poil de la bête» est cédé à 270 DA, la tomate à 130 DA et l’oignon à 120 DA, pour ne citer que ces légumes. 
 

Quant aux fruits, à l’exception de la banane (350 DA), la pastèque, le melon, les fraises, l’orange (fin de saison) et les nèfles, qui font leur apparition, sont hors de portée des ménages. «Pour les légumes, il faut comprendre qu’après la période des pluies, quand la terre est encore humide, les producteurs ne récoltent pas tous leurs produits, ce qui crée une sorte de crise, temporaire, il faut le préciser, mais cela provoque inévitablement la hausse des prix», se dit un autre marchand. 
 

Toujours est-il que ces vendeurs ont toujours une explication dans «leur balance» et imposent leur diktat. Il est loin l’époque de la mercuriale affichée à l’entrée du marché. 
 

«Une époque où l’on connaissait les prix unifiés chez tous les marchands, avant de franchir le seuil du marché», commente un père de famille. 

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