Le café culturel Derb Sidi el Djebbar a rendu un vibrant hommage à l’écrivain et homme de théâtre Othmne Allal (1922-2002).
Une assistance composée d’écrivains, de metteurs en scène et d’hommes de culture ont revisité la carrière de cet auteur peu médiatisé. Abdelkrim Benaissa, homme de théâtre a retracé le parcours de l’auteur de La grande révolte, son influence sur la culture algérienne et l’importance de ses travaux littéraires dans la vie culturelle locale.
Le Pr Mohamed Houari a, pour sa part, mis l’accent sur la vie de cet intellectuel connu pour son discours révolutionnaire, sa rhétorique qu’il utilisait dans ses œuvres pour répliquer aux pratiques obscènes des puissances coloniales.
Les conditions de l’époque étaient telles que le petit Othmane viendra en aide à son père dans son four banal. C’est à cette période, surtout durant les nuits chaudes, qu’il se mit à la lecture. Cheikh Mohamed Bachir Ibrahimi a eu une grande influence chez lui.
C’est vers la fin des années 1940 qu’il commencera à écrire. Son premier ouvrage Hiwar maâ ibliss sera publié dans une imprimerie de la ville. C’est le prélude d’une longue carrière littéraire. L’auditoire, dont de jeunes étudiants qui découvraient l’écrivain, s’était illustré par son intérêt et sa curiosité d’où un échange fructueux.
Le café culturel, animé par de jeunes intellectuels de la ville, organisera mardi à la maison de la culture Abdelkader Alloula, une soirée sur Kateb Yacine (qui avait séjourné en 1972 à Tlemcen sur invitation de l’essayiste et libraire feu Sid Ahmed Bouali). Un programme riche sera proposé au public.