Suite à une opération de raccordement aux réseaux de gaz naturel et d’électricité, dans la wilaya de Tlemcen, au profit de 300 foyers situés dans des villages frontaliers (Beni Boussaid, Sidi Medjahed, Yenbou et Terny), à présent, le taux de couverture en gaz et en électricité a atteint 100% au niveau de ces régions reculées.
Un total de 300 foyers de quatre villages frontaliers, situés à l’extrême ouest de la wilaya, notamment Beni Boussaid, Sidi Medjahed, Yenbou (commune de Bab El Assa) et Terny ont été raccordés avant-hier aux réseaux de gaz naturel et d’électricité, dans une atmosphère de fête. Un taux de couverture qui a atteint 100% dans ces régions reculées.
Ces projets énergétiques, entamés il y a quelques mois seulement, ont été concrétisés en un temps record. «Nous étions isolés du monde sans électricité et donc sans Internet. On parcourait des kilomètres pour dénicher une bouteille de gaz, et avec l’ouverture des pistes et le bitumage des routes, hamdoulillah, aujourd’hui, nous considérons que c’est notre jour de naissance», ont indiqué des citoyens de Yenbou.
Lorsqu’on sait que le dernier projet de l’électrification de leur village remonte au début des années 1980, l’on comprend le bonheur que ressentent ces villageois. La bourgade de Rakaache, dans la commune de Souk Tléta, abandonnée pendant la décennie noire par ses habitants, a été «reconquise» par les autochtones.
«Nous n’avions ni eau, ni électricité, ni gaz, ni routes, c’était infernal et donc justifié qu’on quitte les lieux. Aujourd’hui, après plusieurs années d’attente, la situation s’est amplement améliorée et il est donc tout à fait naturel qu’on retourne sur nos terres», témoignent, incrédules, des pères de famille.
Le chef de l’exécutif a déclaré, pour sa part, qu’à paratir de 2025, tous les habitants de cette région seront alimentés quotidiennement en eau potable. Il faut rappeler que la station de dessalement d’eau de mer, qui fonctionne en deçà de ses capacités, est implantée à quelques mètres de ces habitations.