Par secteur d’activité, la demande de gaz provient essentiellement de l’industrie. C’est en effet le secteur qui a enregistré la plus forte augmentation du taux de demande au cours de l’année écoulée, avec environ 28 milliards de mètres cubes de gaz, soit un plus de 2,6% en une année.
La demande de gaz devrait augmenter dans les régions du Moyen-Orient et de l’Afrique au cours de l’année en cours (2024), soutenue par l’augmentation de la consommation des secteurs des transports, de l’industrie et de l’électricité.
C’est ce qu’indique la plateforme spécialisée dans les questions énergétiques. Selon la même source, la demande au Moyen-Orient pourrait atteindre 645 milliards de mètres cubes en 2024, tandis qu’en Afrique elle atteindrait 1470 milliards de mètres cubes. Des prévisions qui interviennent alors que la demande mondiale de gaz devrait croître de 87 milliards de mètres cubes au cours de cette année.
Globalement, la croissance attendue de la demande mondiale de gaz sera tirée par une augmentation de la consommation en Asie de 43 milliards de mètres cubes, au Moyen-Orient de 29 milliards de mètres cubes et en Amérique du Nord de 8 milliards de mètres cubes. Ce qui représente une évolution annuelle de 4,3%, 4,7% et 0,7% pour chacune des trois régions (respectivement).
En 2023, la demande avait augmenté de 59 milliards de mètres cubes, soit une croissance de 1,5% sur un an, selon les dernières données publiées par l’Union internationale du gaz. L’augmentation de la consommation mondiale de gaz en 2023 est due à une hausse de la demande en Asie de 32 milliards de mètres cubes et au Moyen-Orient de 28 milliards de mètres cubes, ainsi qu’à une croissance de la consommation nord-américaine de 14 milliards de mètres cubes.
Cette augmentation de la demande mondiale de gaz dépasse de 31 milliards de mètres cubes la baisse de la consommation en Europe, ainsi qu’en Australie d’environ 2 milliards de mètres cubes. Ce qui représente une diminution sur un an de 6,3% et 3,7%.
Par secteur d’activité, la demande provient essentiellement de l’industrie. C’est en effet le secteur qui a enregistré la plus forte augmentation du taux de demande de gaz au cours de l’année écoulée, avec environ 28 milliards de mètres cubes, soit un plus de 2,6% en une année.
Vient ensuite le secteur de l’électricité, qui a connu une augmentation de la demande de 17 milliards de mètres cubes de gaz, soit 1,7%, entre 2022 et 2023. Il est suivi par le secteur des transports, avec une augmentation de 7 milliards de mètres cubes au cours de l’année 2023. Soit une croissance de 7,5% par rapport à 2022. La tendance haussière se poursuivra cette année, selon les mêmes prévisions.
A noter par ailleurs qu’en 2023, la demande de gaz au Moyen-Orient a augmenté, atteignant 616 milliards de mètres cubes, soit une augmentation de 4,7% sur un an. Les secteurs de l’électricité et de l’industrie ont été à l’origine de la croissance de la consommation de gaz de la région, avec une demande accrue en Iran, en Irak, en Arabie Saoudite, au sultanat d’Oman et au Qatar. Par région, c’est le Moyen-Orient qui a connu la plus forte augmentation de la demande de gaz en 2023 avec un taux de 4,7%, suivi de l’Asie de 3,3%, puis de l’Amérique du Nord de 1,2%.
Parallèlement, la demande de gaz en Afrique a augmenté de 5 milliards de mètres cubes, pour atteindre 169 milliards de mètres cubes, soit une augmentation de 3,2% sur un an, tirée par les besoins des secteurs électrique et industriel en Algérie et en Egypte.
Aussi, selon la même source, cette croissance de la demande africaine a été tirée par la consommation de gaz du secteur industriel de deux milliards de mètres cubes, au rythme de 6,8%, contre un milliard de mètres cubes de croissance des besoins des secteurs de l’habitat et de l’électricité, au rythme de 4,9% et 0,7%.
Petite hausse du Brent à près de 72 dollars
Les cours du pétrole prenaient de l’allant hier, portés par un affaiblissement du dollar, à quelques jours d’une probable baisse de taux de la Banque centrale américaine, et des inquiétudes sur l’état de l’offre. Vers midi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, progressait de 0,25% à 71,79 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en octobre, montait de 0,38%, à 68,91 dollars. En ouverture de séance, le brut se négociait légèrement à la hausse, soutenu par des facteurs, tels qu’un dollar plus faible et des inquiétudes persistantes concernant une offre mondiale plus resserrée en raison de la réduction de la production de brut américain, expliquent des analystes.
Le marché table en effet sur une baisse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine (Fed) demain. Les perspectives d’une réduction des taux plus importante qu’initialement envisagée plombaient le billet vert hier, ce qui a tendance à favoriser les achats de brut, libellés dans cette devise. De son côté, l’ouragan Francine n’a pas fait de dégâts majeurs d’après les poids lourds de l’exploitation pétrolière dans la région, et la reprise des activités de production et de raffinage se poursuit.