Entraîneur national de tir à l’arc et président d’un club de cette discipline sportive à Blida depuis plus de 25 ans, Abdelkader Bennia vit actuellement en Arabie Saoudite et entraîne une équipe locale. Même si rien ne lui manque, en bénéficiant de plusieurs avantages dans ce royaume où ce sport est roi, il espère toutefois revenir dans son pays afin de créer un centre d’entraînement national, voire international dédié au tir à l’arc.
Rencontré à Blida durant les fêtes de l’Aïd El Fitr, il ne cesse de réitérer ses appels aux responsables locaux de Blida afin de lui octroyer juste l’espace qu’il faut, pas forcément trop grand. «En Afrique, le seul centre international du tir à l’arc existait en Egypte. Mais il a été fermé car appartenant à un privé, et ce dernier a apparemment opté pour un autre créneau», informe-t-il. Avant d’espérer : «Pourquoi pas un centre de haut niveau en Algérie qui pourrait devenir un pôle continental et régional.
Nous avons pourtant les moyens humains qu’il faut. Il nous manque juste l’espace adéquat et l’aide des autorités compétentes». D’après lui, un «investissement» pareil est facilement réalisable puisqu’il ne nécessite pas de grands espaces.
Dans ce sens, il a proposé de consacrer une petite partie du club hippique à la discipline en question. «Il y a de l’espace perdue et non exploité dans ce club appartenant à la DJS. Il est gazonné et clôturé, comme l’exige la réglementation de ce sport. Il serait vraiment dommage de le laisser coin mort, alors qu’il peut facilement abriter des évènements internationaux dans le tir à l’arc, dont l’Algérie en tirera profit», explique-t-il.
Espérant un retour favorable après la réitération de son appel, en ciblant cette fois ci particulièrement le wali de Blida, il rappelle que cette wilaya a été toujours le berceau de cette discipline depuis plusieurs décennies et qu’il serait intéressant «d’exploiter» ses champions et son savoir-faire pour investir dans un créneau avantageux non seulement pour la ville des Roses mais pour toute l’Algérie.