Tipasa : Souscripteurs méprisés par des employés de l’ENPI

Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Belaribi Mohamed Tarek, en dépit de la surcharge de son emploi du temps, devra un jour faire un détour dans les établissements qui relèvent de son secteur, pour s’enquérir de la souffrance des souscripteurs sérieux et honnêtes, quand ils s’adressent à certains employés de l’ENPI. Un haut cadre algérien, qui travaille dans une société pétrolière, se fait humilier à chaque fois, quand il affronte l’employé de l’ENPI, comme si cette entreprise lui donne un logement. Son dossier a été déposé à l’ENPI le 24 mars 2015. Il procède au 1er versement de la 1re tranche de l’apport personnel d’un montant de 500 000, 00 DA (cinquante millions de centimes), le 30 décembre 2015. A ce jour (05 février 2023, ndlr), le souscripteur ne cesse le déplacement de chez lui, une distance de 110 km, afin d’obtenir le sésame, en l’occurrence l’OV n°2 (ordre de versement), afin de pourvoir s’acquitter de la 2e tranche. Rien n’y fait. «Aujourd’hui, c’est une journée de réception, je ne m’occupe pas de vous, lui déclare l’employé de l’ENPI, quand je vais terminer l’étude de votre dossier, je vais vous téléphoner, et vous allez récupérer votre OV au niveau du service commercial à Said Hamdine», lui dit-il. «Mais, il s’agit de porter la référence sur le document, puisque mon dossier est déjà étudié», lui rétorque le souscripteur. «Vous venez ici pour me faire la pression donc, alors que je viens de vous rappeller que c’est une journée de réception», lâche l’employé de l’ENPI. Le souscripteur dépité, reçu dans le couloir par l’employé, se confine dans le silence avec la rage au cœur, face à ce comportement bureaucratique. «Que veulent ces employés, nous dit-il, cela dure depuis 2015, on m’avait demandé de leur fournir le dossier à trois reprises, j’ai exécuté, 8 années après le dépôt de mon dossier et après le versement de la ère tranche, je suis toujours au point zéro, alors que certains citoyens qui avaient déposé leurs dossiers bien après moi, occupent déjà leurs logements LPP à Tipasa», conclut le souscripteur Walid.