Tipasa : Quand l’architecture se conjugue avec l’archéologie par la numérisation

28/05/2022 mis à jour: 06:14
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Le professeur Chennaoui Youcef avait participé à une journée d’étude organisée par le Professeur Hamza Mohamed Chérif, directeur de l’ENSCRBC (Ecole nationale supérieure de conservation et de restauration des biens culturels)

Le Professeur Chennaoui Youcef, directeur de recherches à l’EPAU (Ecole polytechnique d’architecture et d’urbanisme) d’Alger, directeur du projet PPMVSA (Plan permanent de mise en valeur et de sauvegarde des sites archéologiques) de Tipasa, avait participé à une journée d’étude organisée par le Professeur Hamza Mohamed Chérif, directeur de l’ENSCRBC (École nationale supérieure de conservation et de restauration des biens culturels) de Tipasa le 12 mai, l’un des événements culturels et scientifiques inscrit au programme de la célébration du mois du patrimoine. 

L’intervention de l’enseignant à l’EPAU avait été magistrale, ce qui explique le silence religieux qui a régné tout au long de sa conférence intitulée, «La recherche empirique appliquée au domaine de l’étude du patrimoine historique : cas des travaux du laboratoire ville, architecture et patrimoine (LVAP) de l’EPAU». 

L’orateur a révélé à la forte assistance beaucoup de nouveautés dans les conclusions des recherches de ce laboratoire, encore inconnues chez de nombreux étudiants. Le conférencier avait développé les diapositives qui défilaient sur l’écran. 

Selon le Pr Chennaoui Youcef, la révolution numérique insufflée par l’évolution des nouvelles technologies des deux dernières décades du XXIe siècle aura été d’un grand apport dans l’enseignement et la recherche scientifique à l’EPAU d’Alger. Le LVAP créé en 2008, quatorze années déjà, endosse des missions de formation et de recherches en deuxième et troisième cycles, conférant des diplômes de master et de doctorat, tous régimes confondus. 

Le Pr Youcef Chennaoui, directeur de recherches à l’EPAU, dès l’entame de son intervention, a tenu à expliquer que sa communication avait pour objet de présenter quelques- unes des recherches académiques réalisées au sein du LVAP de son institution, afin de démontrer l’apport de la recherche empirique, en s’appuyant uniquement sur l’expérience et l’observation et non pas sur la théorie, dans la production de la connaissance ou de l’expertise du patrimoine historique immobilier dans toutes ses catégories. 

L’intervenant enchaîne dans son explication sur les recherches qualitatives, en déclarant que le recours à certaines méthodes et outils de relevés, de mesures ou d’analyse des bâtiments historiques sont venus mettre en lumière des dimensions supplémentaires à leurs études, en vue d’adapter un nouveau système d’exploitation, un logiciel, des projets d’intervention de façon pragmatique. 

Le LVAP de l’EPAU est au diapason en matière de recherches dans la numérisation, en dépit des faibles moyens disponibles, pourtant des résultats prometteurs avaient été obtenus. 

 

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