La seconde ligne ferroviaire devait relier Tipasa, chef-lieu de de wilaya à El Affroun (Blida). Le projet de ligne ferroviaire, qui devait relier la gare ferroviaire de Zéralda, jusqu’à la localité côtière de Gouraya, selon les plans présentés par les responsables centraux du secteur, en l’occurrence ceux de l’Anesrif (Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires), devait transiter par Fouka Marine, Bou Ismaïl, Tipasa, Cherchell, avant d’atteindre Gouraya. Le bureau d’études sud-coréen Dongbu Engineering avait été désigné, par les autorités algériennes, pour effectuer l’étude préliminaire. Les Sud-Coréens ont encaissé leur argent. Le tracé existe, selon les déclarations des ex-membres du gouvernement (Amar Ghoul, Amar Tou, ndlr), qui s’étaient rendus dans la wilaya de Tipasa, en visite de travail. Il était question de l’étude APS (Avant- projet sommaire), de l’étude APD (avant-projet détaillée), de l’étude d’électrification de la ligne. Quant à l’autre projet de la construction de la ligne ferroviaire pour le transport des voyageurs et des marchandises, qui devait relier Tipasa à El Affroun, d’un linéaire de 40 km, est mis aux oubliettes, en dépit de l’existence de son étude et de son tracé. La promesse du projet de construction du grand port commercial centre d’El Hamdania a remis en question la réalisation de ces deux projets de ligne ferroviaire Zéralda- Gouraya et Tipasa-El Affroun. Le Président Tebboune ne cesse d’évoquer les avantages que procure la ligne ferroviaire dans le développement économique et social du pays, ce mode de transport fiable et rapide, de surcroît accorde la facilitation des mouvements des marchandises et des populations.
Les lignes de chemin de fer, qui reliaient les localités de la wilaya de Tipasa à celles de Blida et d’Alger durant la période coloniale, ont disparu. Le chemin de fer est un moyen de transport utile pour les mouvements des citoyens, des étudiants et des marchandises. Tipasa, une wilaya pourvue de vocations stratégiques, agriculture, tourisme, pêche, artisanat, demeure sans train jusqu’à quand ? Il suffit d’entamer la concrétisation des études déjà faites, et commencer à faire bénéficier les citoyens des moyens de transport plus sécurisés, compte tenu de la densité extravagante des véhicules sur les réseaux routiers d’une part, et d’autre part, le nombre sans cesse croissant des accidents sur les routes. Ne peut-on pas concrétiser ces études des deux lignes ferroviaires partiellement en attendant d’achever le reste ?