Tiaret : Un centre d’hémodialyse inauguré à Aïn Dheb

24/07/2023 mis à jour: 03:37
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Une nouvelle infrastructure hospitalière qui tombe à point nommé dans la wilaya de Tiaret

Plutôt une sortie du tunnel qui se profile à l’horizon et dont tout un chacun ne peut que s’enorgueillir de voir cette lourde pathologie s’étoffer en générateurs et aussi en stations de traitements des eaux.

Jeudi, la délégation officielle conduite par Nourredine Belabidi, secrétaire général de la wilaya, a été une occasion pour les responsables concernés (chef de daïra et DSPRH) de procéder à l’inauguration de ce «centre qui vient d’être équipé, concrétisant ainsi la promesse du ministre faite il y a quelques mois de cela et devrait selon toute vraisemblance entamer l’accueil des malades très prochainement, une fois les dernières retouches faites».

C’est ce qu’ont expliqué les responsables concernés.

Pour le moment, ce sont les «27 malades d’Ain Dheb qui poursuivent leurs séances de dialyses au niveau de l’EPH de Sougueur qui vont pouvoir en bénéficier puisqu’ en plus des 20 nouveaux générateurs, deux stations de traitement des eaux ont également été installées», ajoute le DSPRH qui explique que «le chef de service de l’hôpital de Sougueur sera en charge de cette mission» nonobstant, renchérit Hadj Sadok, «l’affectation d’un psychologue et une nutritionniste pour accompagner le protocole médical dans cette enceinte hospitalière publique». 

Le centre d’hémodialyse qui devait coûter au départ 140 millions de dinars sans l’équipement a aussi besoin de se voir doter en appareils de climatisation.

Un aléa qui freine pour l’heure la mise en fonction de ce centre flambant neuf mais qui ne doit pas nous faire oublier que «l’offre en lits reste relativement faible par rapport à la demande globale à l’échelle de la wilaya en dépit de la présence de deux cliniques privées venues renforcer les capacités d’accueil et de traitement».

En amont subsiste malheureusement des lobbys encore fort qui régentent l’activité liée à la dialyse dans toutes ses déclinaisons malgré les efforts incommensurables de l’Etat en faveur de cette frange de malades dont le salut aurait du être la greffe mais évoquer cette problématique c’est se pencher sur un tout un autre dossier.

Même l’activité liée au transport sanitaire des malades obéit à des considérations subjectives et d’intérêts étroits sinon comment concevoir qu’un tel malade choisit de suivre ses séances dans un centre par rapport à un autre plus loin que sa circonscription territoriale ?

Certains de ses dysfonctionnements ont d’ailleurs été relevés par une commission ministérielle mais globalement il y a de quoi pavoiser quand on voit s’ériger ou s’ouvrir ces centres à l’exemple de celui d’Ain Dheb en attendant d’autres notamment à Frenda, Ksar Chellala et surtout à Tiaret dont les 28 générateurs ne pourront satisfaire la demande à raison de 3 rotations.

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