L’opération de recensement de producteurs locaux dans divers segments d’activité dans la wilaya de Tiaret bat son plein, à l’effet de connaître qui fait quoi sur le territoire de la wilaya, histoire de se situer sur l’échiquier de l’économie nationale.
Lancée officiellement le 27 janvier, l’opération de recensement des opérateurs économiques à Tiaret se caractérise par «la mobilisation de 54 agents répartis à travers 27 équipes relevant de la direction du commerce et ses services déconcentrés», dira le DCP. «L’opération à proprement parler vise le recueil de renseignements précis dans les sites de production des 1592 opérateurs théoriquement inscrits au registre du commerce».
«Des opérateurs dont on voudrait cerner avec exactitude les noms des produits et les quantités qu’ils fabriquent réellement, se situer sur la cartographie locale et nationale et permettre ainsi aux pouvoirs publics de cerner la disponibilité et le cas échéant anticiper la demande citoyenne», renchérit Foued Helaïli, directeur du commerce de Tiaret, dans une déclaration de presse.
Pour rappel, c’est le chef de l’exécutif local, Saïd Khalil, qui a donné le coup de starter à cette opération de recensement et, par ricochet, celle qui permettra un assainissement du secteur à l’aune de la numérisation que voudraient imprimer à l’économie les dirigeants du pays.
Un genre de sondage qui intervient en aval de la batterie de textes et de cette volonté affichée de l’Etat d’infléchir, crescendo, l’informel qui gangrène cette même économie et dont la présence ne permet pas une meilleure structuration de la production.
Parmi les objectifs assignés à ce recensement : «réunir les atouts pour gagner le pari de l’autosuffisance et de la sécurité alimentaires à moyenne échéance». Pour rappel, la wilaya de Tiaret dispose de trois zones industrielles : Zaâroura 1, Zaâroura 2 et Aïn Bouchekif, et de plusieurs zones d’activité, dont les principales daïras sont Frenda, Sougueur, Rahouia, Mahdia, Ksar Chellala, Hamadia et Medrissa.