Poser les jalons d’un grand pôle sanitaire au profit des populations d’une wilaya qui a dépassé le million d’habitants et, au-delà pour toute la région des Hauts-Plateaux de l’Ouest qui englobe plusieurs wilayas et plus de 4 millions passe par la création d’un centre hospitalo-universitaire.
Une aspiration légitime des populations concernées qui est passée sans conteste par le lancement dès cette année universitaire de l’annexe de la faculté des sciences médicales sur l’université Oran1 avec une première promotion de plus de 400 étudiants.
Plusieurs autres structures créées, celles en cours de réalisation et d’autres en perspective ont été ainsi au centre de longues discussions en marge de la sortie au niveau du chef-lieu de wilaya du chef de l’exécutif mardi dernier avec ses administrés, entreprises de réalisation et même du mouvement associatif qui s’implique en lançant l’idée de réalisations de structures d’hébergement au profit des malades.
Si pour le CAC (Centre anti-cancer le défunt docteur Charef Zidan), les travaux d’achèvement progressent puisque estimés entre 90 et 95% et sa fonctionnalité n’attendent que le volet équipement pour laquelle il a été promis une enveloppe de 5 milliards de dinars, d’autres structures tant publiques que privées ont été des étapes d’une visite par Ali Bouguerra. Ayant déjà fait le constat de la vétusté du vieil et central hôpital, l’EPH Youssef Damerdji, le projet de réalisation d’un nouvel hôpital de 120 lits depuis 2013 ne voit pas encore le jour. Projet qui a fait l’objet de transfert du ministère de la Santé vers celui de l’Habitat pour lequel il est retenu deux variantes
Disposant donc de structures hospitalières, dont celle à réhabiliter, Tiaret, du moins la wilaya et la DSPRH auront à réaliser un centre des grands brûlés (projet gelé), un centre de désintoxication sur les hauteurs de la ville et adapter l’offre de soins en s’ouvrant encore plus sur l’investissement privé. C’est à ce titre que la délégation conduite par le wali a fait une halte au niveau d’un CHAP (Centre d’hémodialyse allégé de proximité), le deuxième qui vient en appoint à celui toujours privé ouvert depuis des lustres nonobstant celui réalisé nouvellement par l’Etat à Aïn Dheb et en attendant d’autres.
Une offre médicale pour cette pathologie qui vient atténuer la souffrance des malades dialysés qui n’auront plus à parcourir des kilomètres pour les soins. Visite du chef de l’exécutif qui intervient quelque temps après celle effectuée par le ministre de la Santé et au cours duquel les autorités ont procédé au lancement de la réalisation d’un hôpital de 120 lits à Ksar Chellala et la présentation d’études pour deux autres dans certaines autres localités.