Tiaret : La rentrée professionnelle sous le signe du développement local

07/03/2022 mis à jour: 23:15
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Six jeunes start-ups ont reçu cette semaine des décisions de financements de leurs projets agrées par l’ANADE (ex-ANSEJ) en marge de la rentrée de février dans le secteur de l’enseignement et de la formation professionnelle au niveau du CFPA féminin Bakhta Benyahia. 

Projets liés à l’élevage ovin, agriculture maraichère, boulangerie-pâtisserie, mécanique diesel éligibles aux financements publiques à travers des crédits et induisant des avantages fiscaux. La rentrée de la formation professionnelle a concerné durant cette session pas moins de 4834 nouveaux stagiaires dont 1479 en présentiel, 1460 dans le cadre de l’apprentissage et 1596 à travers la formation diplomante. 

Le reste est dispatché entre ceux qui poursuivent en cours du soir et passerelles. Session qui s’est caractérisée, selon M. Tayeb Ziane Berroudja, directeur, par «une demande plus forte que l’offre». 

Ce responsable, dans son allocution d’ouverture devant les autorités locales, a expliqué que le secteur dispose de 144 spécialités dont trois nouvelles (hôtellerie-restauration, installation et entretien de panneaux solaires et l’agriculture) qui permettent aux stagiaires de décrocher le diplôme de technicien supérieur. De nouvelles spécialités, précise notre interlocuteur, qui cadrent avec la vision locale de privilégier les métiers liés à l’agriculture et subséquemment aux énergies alternatives dont le solaire appelé à prendre de la mesure. 

Globalement et pour l’année en cours, le secteur de l’enseignement et de la formation professionnelle offrait 5025 postes à travers les 32 établissements dont 6 instituts spécialisés, 22 centres et 4 annexes. Au total, ce sont 10 755 stagiaires des deux sexes qui vont poursuivre leur formation, dont 2920 en internat alors que 3962 venaient de quitter les établissements de formation avec un diplôme en poche. 

En parallèle, le secteur offrira l’occasion à 107 femmes au foyer de suivre des cours d’alphabétisation, principalement dans le monde rural alors que 157 jeunes, des adhérents des maisons de jeunes, restent concernés par ce type de cours et, opération originale : le secteur dispensera des cours au personnel du mouvement associatif local dans le domaine de la micro-informatique et la bureautique. Notre présence à cette cérémonie a coïncidé avec une exposition des produits réalisés par les stagiaires. 

Enfin, notons qu’il y a quelques années, la direction de l’enseignement et de la formation professionnelle à Tiaret avait conclu plusieurs partenariats, mais dont on ne connait pas les résultats.

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