Tiaret : La prise en charge de l’hémophilie en débat

19/03/2023 mis à jour: 01:15
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Une intéressante session de formation médicale continue sur l’hémophilie a été tenue les 13 et 14 mars dernier dans l’enceinte de l’hôtel Tagdempt de la ville de Tiaret.

La formation est destinée à l’intention des professionnels du secteur de la santé. La prise en charge de cette pathologie continue de pâtir des ruptures de médicaments. Les cadres du secteur sanitaire et le mouvement associatif espèrent la création d’un centre de pilotage pour l’hémophilie.

A Tiaret, un réseau s’est constitué pour assurer une couverture optimale même dans les coins reculés de la région. Organisée par l’association de wilaya d’aide aux hémophiles de Tiaret en collaboration avec la DSPRH notamment à travers l’équipe de l’unité de référence de prise en charge et le CHU d’Oran, la rencontre a été centrée sur plusieurs communications.

L’une d’elle porte sur «la prise en charge de l’hémophilie», animée par Dr Layadi Khaled du service de médecine physique du CHUO. Un autre sujet lié aux «séquelles orthopédiques» est traité par le professeur Mohamed Medjahed.

Une autre communication sur «la prise en charge de l’hémophilie en pratique» a été animée par Docteur Moudene Sabrina de l’EPH de Sougueur. Selon l’association des hémophiles, plus de 200 malades sont atteints de cette pathologie.

«Si globalement, l’Algérie a franchi un grand pas dans le prise en charge de cette pathologie pour 4000 personnes, c’est en partie due à cette stratégie nationale de prophylaxie avec en sus la dispense d’une éducation thérapeutique» dira le Dr Benahmed Bahri, inspecteur à la DSPRH de Tiaret. Une grande prévalence a été constatée au niveau de la commune de Takhemaret à cause notamment des mariages consanguins. 

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