Les gardiens des réserves steppiques ou mises en défense de trois communes de la daïra de Kermès (Sidi Abderrahmane, Rosfa et Madna), sans salaires depuis sept mois, viennent de lancer un ultime SOS en direction des pouvoirs publics locaux, dont le wali, pour intercéder en leur faveur auprès du HCDS.
C’est d’ailleurs à travers une lettre de la section locale de la commission de wilaya pour l’environnement, les forêts et le climat, signée par son président, Hamou Kadda, adressée à notre bureau que l’on saura que «cette situation est intenable pour ces pères de famille n’ayant pas reçu le moindre sou de la part de leur tutelle, le HCDS, établi à Djelfa, depuis sept mois».
Le responsable d’antenne, sollicité à plusieurs reprises par téléphone, n’a pas répondu à nos sollicitations.
Cela intervient dans un contexte climatique marqué par la canicule qui a déjà mis en veille plusieurs institutions dans le cadre de la lutte contre les feux de forêt.
Cela implique un climat de travail serein et un environnement expurgé de relents bureaucratiques en mettant ces personnes dans de meilleures conditions sociales et psychologiques et non pas les démoraliser.
Les 60 pères de famille, qui ont déjà passé une fête de l’Aïd sans le sou, sont obligés de se démener pour nourrir les leurs et quémander du carburant pour leurs motocycles, parcourir et surveiller l’étendue des réserves s’étalant sur près de 70 000 hectares pour la seule daïra de Kermès.