La 5e édition du Festival national de la chanson engagée s’est clôturée, dimanche en soirée, à la maison de la culture Ali Maachi dans la capitale du Sersou. Une édition qui a consacré dans l’ordre la troupe El Achwak de la wilaya de Laghouat qui s’ est adjugé l’Imzad d’or que lui a décerné le jury, suivie par la troupe Imad Baned de Mostaganem et enfin la troupe Izzi Sen de Batna.
Cet événement culturel majeur a suscité un grand enthousiasme auprès du public servi sur un plateau royal à l’aune d’une session culturelle dédiée à la cause palestinienne et à son peuple frère meurtri.
Pas moins de 16 troupes issues de 15 wilayas se sont retrouvées du 7 au 10 novembre pour présenter des chants en rapport avec la thématique dédiée à la Palestine sous le titre générique de «cri de révolutionnaires au pays de la liberté».
Un festival pas comme les autres qui n’a pas été à l’égal de ses premiers numéros car empreint d’une touche affective certaine à l’idée de manifester sa compassion et son rêve de voir enfin ce peuple frère terrassé par le terrorisme sioniste, renaître de ses cendres.
L’espace d’un festival, la symbiose était-elle entre organisateurs, responsables que public pour donner un cachet prenant à cette manifestation marquée par le saut de la qualité.
L’introduction de l’idée d’un trophée (un instrument musical faisant partie intégral de notre patrimoine immatériel), l’Imzad, démontre le souci des organisateurs de faire valoir à cette édition une touche artistique inégalée et qui fera date.
La présence de son excellence l’ambassadeur de Palestine à Alger Faiz Abou Aita à l’ouverture du festival et la sollicitude et les égards dont il a été l’objet a été une plus-value à cette rencontre culturelle qui n’a pas concerné que les sonorités et le verbe qui ont accompagnés les chants de style engagé mais qui a fait appel à beaucoup d’autres arts et artistes pour susciter l’entrain.
Ce fut un pari réussi par les frères Zerrouki dont Noureddine le commissaire du festival et l’appui remarqué des pouvoirs publics centraux et locaux et à leur tête la ministère de la culture qui a délégué un de ses cadres en la personne de madame Yasmina Bouhelassa qui avait lue au nom de la ministre la lettre aux participants pour leur exprimer «la volonté du ministère d’appuyer les actes culturels dans notre vaste et si beau pays. Les hôtes de Tiaret ont d’ailleurs pu pour leur part admirer les beautés et sites que recèle ce vaste territoire de la wilaya de Tiaret.