Le mouvement de contestation, né aux États-Unis pour dénoncer les coupes du milliardaire proche de Donald Trump dans l’administration fédérale, aimerait gagner d’autres pays.
Le mouvement «Tesla Takedown» appelle à une journée mondiale d’action ce samedi 29 mars contre Elon Musk et son entreprise de véhicules électriques. Les organisateurs encouragent les participants à vendre leurs véhicules et actions Tesla, ainsi qu’à manifester devant les points de vente de la marque. À travers cette initiative, ils espèrent fragiliser l’image du milliardaire, réputé proche de Donald Trump et accusé de soutenir la réduction massive de l’administration fédérale depuis l’investiture du président américain.
Lancé il y a un mois aux États-Unis, ce mouvement cherche à s’étendre à d’autres pays. Depuis début février, les manifestations contre Musk se sont multipliées outre-Atlantique et plusieurs centaines de rassemblements sont prévus samedi, principalement aux États-Unis. En Europe, la mobilisation semble plus limitée, mais une action est annoncée en France à Beauvais, devant un superchargeur Tesla.
Si certaines attaques contre les concessions Tesla ont été violentes, les organisateurs assurent mener une contestation pacifique, rejetant toute forme de violence ou de vandalisme. Donald Trump a toutefois menacé de poursuites pour terrorisme intérieur à l’encontre d’éventuels fauteurs de troubles. En réponse, le mouvement dénonce une tentative d’intimidation et souligne ce qu’il considère comme une contradiction : l’ancien président, qui cherche à réprimer cette contestation, est lui-même accusé d’avoir incité l’attaque du Capitole en 2021.