Le Collectif des défenseurs sahraouis des droits humains au Sahara occidental (Codesa) a dénoncé les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité perpétrés contre les Sahraouis dans les territoires occupés.
A l’occasion du 76e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Collectif a exhorté la communauté internationale à agir pour protéger les droits des Sahraouis et enquêter sur ces violations.
Dans son communiqué, le Codesa rappelle que malgré les principes universels de la Déclaration, les forces d’occupation marocaines privent les Sahraouis de leur droit à l’autodétermination et confisquent leurs ressources naturelles depuis 1975. Ces actes incluent des crimes graves contre les civils sahraouis et doivent être reconnus comme tels.
Le Collectif appelle à exercer une pression sur l’Espagne, puissance administrante, et le Maroc pour achever la décolonisation du Sahara occidental. Il préconise l’application du droit international humanitaire, sous la supervision du Comité international de la Croix-Rouge, pour assurer la protection des civils sahraouis.
Le Codesa demande également une enquête internationale sur l’utilisation de bombes et drones contre les civils sahraouis et sur les responsables de ces crimes, réclamant leur indemnisation. Le Collectif insiste sur l'ouverture du territoire aux organisations de défense des droits de l’homme, aux journalistes et aux instances parlementaires, afin d’éclairer la situation.
Le communiqué dénonce aussi la répression marocaine contre les défenseurs des droits sahraouis, mettant leur sécurité et leur vie en danger. Il appelle à leur libération ainsi qu’à celle des militants, journalistes et prisonniers politiques sahraouis et marocains.
Enfin, le Codesa réclame la fin du pillage des ressources naturelles et du transfert illégal de terres sahraouies sous prétexte d'investissements étrangers, soulignant que ces pratiques portent gravement atteinte à la souveraineté sahraouie.