Qui a eu «l’idée lumineuse», il y a plusieurs années de cela d’implanter le nouveau Centre d’enfouissement technique des déchets (CET) sur un terrain accidenté à l’accès difficile à la lisière d’une forêt dominant la mer dans la localité côtière de Mainis, à l’ouest de Ténès ?
C’est la question que l’on se pose sans cesse à la vue du triste spectacle observé des deux cotés de la RN 11 Ténès-Mostaganem.
D’une part, il y a la décharge sauvage qui pollue l’environnement et la plage de Mainis, et de l’autre, il y a le nouveau CET qui a été réceptionné il y a plusieurs années mais qui reste inexploité à cause de l’état de l’accès y menant sur une distance de 3,5 km.
Celui-ci, selon une source locale, attend toujours le lancement de travaux de stabilisation du sol contre un glissement de terrain, une opération qui nécessiterait des moyens financiers pour la mise en œuvre de ce projet indispensable, précise encore notre source.
En attendant, les déchets ménagers des communes côtières avoisinantes sont déversés quotidiennement dans la décharge sauvage de Mainis longeant la route nationale du littoral jonchée de détritus qui ont poussés continuellement vers la côte.
Une odeur nauséabonde et de la fumée des déchets brulés s’y dégagent en permanence, causant de sérieux désagréments aux riverains et aux passagers empruntant la RN 11. Ce qui entraine des répercussions directes sur la santé des personnes et le paysage naturel à cet endroit.
En clair, ce grand dépotoir sauvage continue de polluer cette partie du littoral ouest de Ténès, non loin de l’espace réservé à la future zone d’expansion touristique (ZET). Les autorités concernées doivent réagir au plus vite pour mettre fin à cette situation désolante, d’autant plus qu’il existe un nouveau centre d’enfouissement des déchets juste à coté, dont l’accès principal ne demande qu’à être aménagé et consolidé pour faciliter la circulation aux camions de transport des ordures.