Témoignage et hommage au défunt Mohamed Laib : Il a tout le temps soutenu les arbitres

12/11/2023 mis à jour: 21:57
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Novembre 1996 à Oran au stade 19 juin 1965 Chahid Zabana. L’événement : match phare du championnat de football de 1re division pour la rencontre du jour ayant opposé le MC Oran à l’USM Alger. Un stade archicomble. Il y avait beaucoup de grands joueurs des deux côtés. 

Il était là pour encourager les arbitres de la rencontre et les soutenir à toute épreuve. Bien avant le début du match, et lors des formalités de vérification d’identité des joueurs, le regretté Si Mohamed Laib, alors président de la FAF, descendit au vestiaire des arbitres et officiels saluer les arbitres du match. Il tenait à mettre à l’aise le quatuor d’arbitres et le délégué du match. Avec sa simplicité comme approche et courtoisie coutumière, il m’avait demandé si le déplacement de Sétif vers Oran s’était bien passé. 

Puis, avec sa finesse connue, voulant me mettre à l’aise et devant mes responsabilités en m’encourageant, me disant que les sportifs Sétifiens ont cette aptitude physique légendaire héritée de l’entraineur feu Mokhtar Arribi. Et enchaîna qu’il était là pour nous voir à l’œuvre en nous appelant à faire plaisir à ce grand public venu se régaler avec cette affiche footballistique. Avec une tape sur le dos, il nous souhaita pleine réussite pour la direction de cette grande affiche. Il avait pris sa place à la tribune d’honneur avec son cigare qui ne quittait pas ses doigts. A la fin du match, lequel était un modèle du genre en matière de combativité, de suspense, d’émotion et surtout empreint de sportivité, lequel s’était soldé par la victoire des locaux sur le score de deux buts à zéro, il est descendu au vestiaire pour venir féliciter le quatuor d’arbitres. 

De mémoire d’ancien arbitre, en ayant eu l’honneur d’avoir dirigé des rencontres où l’USMH était engagé et aussi court qu’il fut son passage à la tête de la FAF (quelques mois), il n’a pas laissé passer la moindre petite occasion pour apporter son soutien indéfectible aux arbitres en toutes circonstances. 

Au nom de la corporation des arbitres ayant eu l’honneur et le privilège d’avoir connu, feu Si Mohamed Laib, issu d’une famille originaire de la ville d’El Eulma (S’mara),ce grand militant du football contemporain, et travaillé sous sa coupe et écouté ses discours patriotiques et engagés relatifs à la moralité et la droiture, nos sincères condoléances et profonde compassion à sa famille, ses proches et amis, au club de l’USMH considéré comme sa deuxième famille et prions Dieu Le Tout Puissant de l’accueillir en Son Vaste paradis. «A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons».
 

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