Tébessa : Des infrastructures commerciales toujours inexploitées

31/03/2022 mis à jour: 00:23
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Les locaux sont devenus des repaires pour délinquants / Photo : El Watan

Les citoyens s’interrogent sur le devenir de ces centres ayant coûté des sommes colossales au Trésor public pour être carrément abandonnés.

Patiquement tous les quartiers de la ville de Tébessa sont des cités-dortoirs. Non par manque d’infrastructures de base, mais par la mauvaise gestion de celles-ci. Des citoyens parcourent des kilomètres quotidiennement rien que pour faire leurs emplettes.

En l’absence d’un plan d’exploitation adéquat, ces structures commerciales, installées dans plusieurs quartiers du chef-lieu de la wilaya, et destinées à relancer l’activité commerciale n’ont jamais été mises en œuvre par les autorités locales.

Des centres et des locaux commerciaux qui avaient couté des enveloppes colossales à la trésorerie nationale se trouvent abandonnés. Pire encore, ils se sont transformés en lieux de débauche et d’autres fléaux.

Ainsi, deux grands centres commerciaux de proximité situés au quartier El Djorf et de la cité La Concorde renfermant une vingtaine de locaux chacun, se trouvent actuellement dans un état de dégradation et de délabrement avancés et sont toujours à l’abandon. Ils avaient été attribués, il y a plus de 20 ans à des personnes qui ne sont jamais manifestées.

La plupart d’entre eux n’ont rien à voir avec le commerce. Le comble est qu’aucune mesure n’a été prise jusque là par les services municipaux pour résilier définitivement le contrat avec ces bénéficiaires.

Deux infrastructures commerciales qui sont censées ouvrir des perspectives d’emploi aux jeunes chômeurs, et d’éradiquer à jamais le commerce informel vu leur situation stratégique.

Des jeunes chômeurs désemparés s’interrogent sur le devenir de ces infrastructures qui ont couté des milliards de dinars surtout que les services concernés ne sont pas intervenus pour les mettre en valeur.

Autre exemple qui affiche clairement l’indifférence des services municipaux vis-à-vis de ces structures appartenant à l’État, les anciennes galeries de la route de Constantine sont toujours fermées.

Après une rénovation de plus de 70 millions de dinars, elles ont été transformées, il y a une dizaine d’années, en centre commercial de proximité destiné aux jeunes chômeurs, dans le but d’éradiquer le commerce informel, mais elles ont été fermées parce que ces jeunes chômeurs avaient refusé d’y aller.

L’actuelle assemblée communale a vraiment du pain sur la planche pour récupérer ces biens pour les exploiter dans d’autres créneaux.

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