Le président Abdelmadjid Tebboune a adressé, hier, un message à la veille de la célébration de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien (29 novembre), lu en son nom par le ministre des Moudjahidine Laïd Rebiga, lors d’une cérémonie organisée hier à Alger.
Le chef de l’Etat a précisé, d’emblée, que la célébration de la Journée internationale «intervient cette année dans une conjoncture particulière, marquée par l’agression brutale de l’occupation israélienne contre le peuple palestinien sans défense, particulièrement dans la bande de Ghaza».
Cette agression, rappelle-t-il, «entame sa deuxième année face à l’infâme incapacité internationale à mettre fin à ses conséquences atroces à travers lesquelles l’occupant israélien piétine toutes les chartes et règles». «Malgré les souffrances incommensurables et les épreuves accablantes qu’il endure, le peuple palestinien frère, à l’instar des peuples révoltés en quête de liberté, écrit son propre miracle. Refusant de se résigner au fait accompli, il clame ses droits depuis les geôles, les montagnes, les décombres et les entrailles de la terre et continue de résister au blocus, à la famine, aux bombardements et aux sévices, avec patience et dignité, armé de sa foi inébranlable en la justesse de sa cause et en la légitimité de ses revendications», souligne le président Tebboune.
Dans cette sinistre et dangereuse conjoncture, indique-t-il, «l’Algérie réaffirme son soutien constant et indéfectible au peuple palestinien dans sa lutte légitime pour arracher son droit à l’autodétermination et à l’établissement de son Etat indépendant et souverain sur les frontières du 4 juin 1967 avec El Qods pour capitale, conformément aux décisions de la légalité internationale». «Mon pays insiste également sur l’impératif de demander des comptes à l’occupant pour les crimes de génocide, les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité qu’il continue de commettre contre le peuple palestinien», précise-t-il également.
Et d’ajouter : «De même qu’il réaffirme son rejet et sa vive condamnation de toute tentative désespérée de liquider la cause palestinienne, à travers l’exode forcé et la modification du statut historique et juridique de la ville d’El Qods avec tous ses symboles sacrés musulmans et chrétiens.» Dans ce sens, Abdelmadjid Tebboune assure que «l’Algérie continuera, en tant que membre du Conseil de sécurité, à défendre haut et fort sa position en parfait accord avec ses principes constants et ses engagements vis-à-vis de la Charte des Nations unies». «Alors que le monde plaide unanimement en faveur de la solution à deux Etats, il n’y a pas d’autre alternative que de permettre l’admission de la Palestine comme Etat membre de plein droit des Nations unies et de barrer la route définitivement aux extrémistes qui dénient aux Palestiniens leurs droits existentiels et nationaux», martèle le chef de l’Etat, affirmant que «la stabilité et la sécurité au Moyen-Orient sont étroitement liées au règlement de la question palestinienne».