Les élèves du village Tala Ntinzer, dans la commune de Béni Maouche, ne peuvent compter que sur leurs jambes pour rejoindre les bancs de l’école le matin, et regagner leurs domiciles à la fin des classes. « Depuis la fermeture de l’école primaire de notre village, voilà plusieurs années, nos enfants sont soumis à un rythme intenable.
Cela nous pose un sérieux dilemme : aller travailler ou accompagner nos potaches chaque jour à l’école de Tizi Adjissa, un village voisin », se désole un parent d’élève. « Nous avons interpellé, à maintes reprises, les autorités locales pour doter nos chérubins d’une navette de transport vers l’école de Tizi Adjissa ou le chef lieu de la commune, mais nos doléances n’ont pas eu de réponse favorable », déplore un autre parent. Un responsable communal, avec lequel nous avons pris attache, promet, que pour la rentrée prochaine, et « en dépit de l’insuffisance de nos moyens, nous ferons tout pour offrir des conditions de scolarité correcte à tous les élèves de la commune ».