Les zones humides de la wilaya de Biskra ont été mises en avant comme «une plateforme de biodiversité pour un système durable» lors d'une journée d'étude et de sensibilisation à leur protection, organisée dimanche à Biskra.
Cette année, la célébration de la Journée mondiale des zones humides sur le site de Djorf Ettorba (70km à l’extrême ouest de Béchar) n’est pas fortuite car elle est restée marquée par une sécheresse qui s’est prolongée durant une décennie jusqu’à 2024 où des intempéries ont changé le paysage environnemental par la régénérescence en partie de la faune et de la flore et le remplissage du barrage de Djorf Torba d’une capacité de 350 millions de mètres cubes.
Un appel a été récemment lancé par la Conservation des forêts de Béchar pour l’insertion du site du barrage de Djorf Ettorba (70 km aux confins de la frontière algéro-marocaine) dans le groupe des pays signataires de la convention de Ramsar (Iran) en 1971 portant sur les zones humides et leur développement.
La sécheresse est plus prononcée depuis le début des années 2010 et elle n’a pas manqué d’affecter profondément les zones humides de la région déjà très altérées.
La célébration, mercredi dernier, de la Journée mondiale des zones humides, a été une occasion pour avoir le bilan de l’opération de comptage des oiseaux au niveau des plans d’eau de la wilaya de Jijel.