Hydra dépendait primitivement du territoire de Bir El Khadem lequel était au temps des Turcs, l’un des sept cantons les plus peuplés du fahs algérois. Plus tard, à l’issue de l’organisation administrative du 22 avril 1835, les collines verdoyantes d’Hydra furent rattachées à la commune de Bir Mourad Raïs qui conservait, jusqu’ici, son aspect campagnard. Avant l’occupation française, son espace géographique se résumait à la campagne vallonnée et boisée qui bordait la rive droite de l’oued El Kniss et qui s’étalait au départ de l’aqueduc turc, jusqu’au marabout et cimetière de Sidi Yahia, au sud. Elle n’aura sa toute première mairie qu’en 1984, constituée alors de quelques anciens et nouveaux quartiers tels que le Val d’Hydra, Le Paradou, Saïd Hamdine, La Colonne Voirol, Djenane El Malik et Sidi Yahia en souvenir d’un illustre saint personnage. Son véritable nom est «Haïdra» (*), tel qu’il était autrefois prononcé par les banlieusards. L’expression tire vraisemblablement son origine du qualificatif hadri, qui se traduit en langue française par «citadin». Difficilement prononçable par les Européens, le mot Haïdra avait été au fil du temps altéré en Hydra. Les anciens habitants du fahs ou la proche campagne d’Alger étaient surnommés «Ness zarb el m’dina» ou «Ness El H’dar», littéralement «les citadins».
Les services de la sûreté de wilaya d’Alger ont saisi 124 comprimés psychotropes et des armes blanches prohibées et procédé à l’arrestation de trois suspects dans les communes de Hammamet et Hydra, a indiqué un communiqué de ces services.