Alors que Washington persiste à exprimer son opposition à toute enquête de la CPI contre Israël, arguant que le conflit israélo-palestinien ne relève pas des prérogatives de cette juridiction, l’Etat hébreu se mure dans le silence après les mises en garde du procureur en chef de la Cour, qui rappelle que «les menaces et les pressions (…) peuvent être considérées comme une atteinte à l’administration de la justice».
Les violences sexuelles et les traitements cruels, inhumains et dégradants infligés aux femmes palestiniennes dans les territoires occupées par l’armée israélienne depuis le début de l’offensive sioniste contre Ghaza requièrent «des enquêtes approfondies» en toute diligence.