Vous aviez écrit dans un de vos articles que le SNM est resté silencieux devant les procédures de poursuites et de mise en action de la justice contre de nombreux magistrats. Cela n’est pas le cas. Je ne veux pas entrer dans les détails, mais je dois vous préciser que depuis mon arrivée en octobre 2022, après la démission d’Isaad Mabrouk et mon élection en tant que président du SNM, le 27 avril 2023, la priorité était la révision du statut de l’organisation syndicale.
Le président du Syndicat national des magistrats (SNM), Issad Mabrouk, n’y est pas allé avec le dos de la cuillère, hier à Alger, lors de sa réunion avec les magistrats du centre du pays, pour dénoncer aussi bien «la trituration» de la mouture des deux projets de lois organiques relatifs au statut du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) et de celui de la magistrature, que pour s’en prendre «au manque de formation», l’«incompétence» et «la fuite en avant» de certains de ses confrères.